Les légo neuropsychologiques (18)

(Dans les annexes du baiser qui est plus qu'un baiser...)

Quand les lèvres font cela, il s'agit du baiser, le cerveau ferme ses yeux : il ne veut pas être emmerdé par des stilmuli toujours nombreux et parasites. Le toucher ne veut pas être perturbé par la vision. Leur attention augmente quand leurs lèvres se touchent, quand leurs langues se frôlent, se taquinent, se montent dessus. Autour des bancs verts, ceux qui voient de travers, assistent, du coin de l'oeil, à une sorte d'orgasme. Ils convoquent un souvenir, un désir. Ils avaient le coucou garanti dix ans, pas plus !

On peut le faire partout même sur le toit-terrasse du collège de Jeanne Benameur où l'on vient respirer. Et c'est bon !

Ces deux là, je le vois, malgré les couteaux glacés de l'hiver -oubliés- deviennent tout baiser, le corps et l'esprit son fondus et ils s'en souviennent longtemps, toute la vie !

De l' Inaugural.

Qui ne se souvient pas de son "premier baiser" ?