Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lettresdumonde
13 février 2020

Vanina (44)

... Les équations se résolvaient d’elle-même dès que le désir, nous reviendrons sur le désir, cette aimantation absolue allumait sa puissance. Puissant était le désir de Vanina auquel nul en ce bas monde ne pouvait résister. Il vous emportait comme un tourbillon de feuilles en automne attiré inlassablement vers le sol pour se coucher et se prêter au jeu de l’amour. Ici pas de hasard, tout était calculé à la décimale prés, bien qu’aucune machine ne participât, les seuls bouliers efficaces étaient les milles trésors de Vanina Justine qui percolait mon propre désir. Nos désirs se touchaient comme nos sexes. Nos désirs se touchaient comme nos langues. Nos désirs étaient irrésistibles, tendus à la tension naturelle. Nos désirs étaient frère et sœur, quasi jumeaux isomorphes, issu du même œuf de la pulsion érotique. Alors Vanina avait des forces internes et inconscientes qui la déshabillaient seule et idem pour nous, rien ne pouvait arrêter l’élan de nos élastiques communes et dessiné pour le bon sens, le bon œuvre et le plaisir, ô full. Nos désirs communs, l’un à l’autre soudés comme des cols de cygnes que vous voyez sur l’étang et tendus friands, vers le haut des résultats plus qu’un cône. Vanina Princesse sans divulgacher tous ses atouts profonds, garder pour the end quelques somptuosités Hardyennes. Vanina était bien des choses et ses roses ne fanaient jamais telles des rengaines bénies qu’on écoutait autrefois sous les jeux interdits. Se retrouver seul avec Vanina pour mouler ses jolis seins de poupées russes de Krasnoïarsk qui me faisaient craquer à chaque fois alors je partais en sortie nature sur la baie de Vanina Carmen, en randonnée dans ses bois sensuels où je m’initiais aux plantes sauvages et comestibles toujours prés au pique-nique dans ses campagnes. Le cartello dans ses vallées était miraculeux, il me restait à apprendre à cuisiner puis dévorer les fruits de ses salicornes en baie. Au soleil devant ses falaises nues, pied je gravissais Vanina, de même sur tous mes entre-peau se déposaient ses baisers d’Amour exquis, les épées verdissaient au contact de sa petite maison aux volets bleus et ouverts. Ses moulins en sémaphore m’huilaient le cottage jusqu’à Folkestone. Ouais, je ne sais pas si avec ces mots je passerai à la radio ? Vanina Carmen me menait par la main ou autre chose en ses endroits dingophiles. Ses chemins étaient secrets et lors d’une prairie ensoleillée au cœur de la forêt touffue, nous faisions l’amour, allant plus loin que chez Manet ! Des animaux curieux nous regardaient come certain le font au zoo. Sans doute, les animaux, cerfs et biches, sangliers et mademoiselle, lièvres et liévresses, devaient apprécier le catalogue et les toujours nouvelles collections de desserts sexuels. Il y en avait pour tous les goûts, pour tous les nichoirs, les poteries et les sculptures. Parfois nous avions avec nous une bière artisanale brassée au coin du désir de plaisir. Une Anosteke pour nous ambiancer dans le désir, tête tournante, de la confection de nos tissus sexuels. Vanina s’asseyait alors sur la plus savoureuse de ses fesses et nous terminions par une pelote osée qui déroulait ses fils autour de ma verge chrétienne et enchantée de profundis. Vanina Carmen était folle de pèlerinage, son Compostelle quand nous marchions vers les hauteurs des coquilles humides de Saint Jacques, jamais elle ne me quittait d’un doigt par la chaleur de l’artiste qui musiquait ses confitures, ses genièvres, ses limonades limoneuses, alors que Vanina était assise, se tournant sans cesse vers le loto. Vanina posait ses pions pour gagner le droit au marivaudage. Vanina avec sa main droite posée sur le sol de mousse, son poignet gauche sur son genou proposait ses circuits osés en fleurs de Guermantes à mes regards envieux. Ses seins faisaient triangle d’or parfait et sa bouche dans un demi sourire, juste au-dessus de sa fossette, disait « viens », ses yeux, ses cheveux noirs qui ombraient son col, idem étaient OK. Vanina penchait du côté droit comme les fougères polypodes qui se pressaient pour contempler à loisir. Le ventre de Vanina attirait tous mes métiers de bouche, sa liberté guidait le peuple de tous mes désirs animaux. Jamais il n’y avait de baisse de régime chez Vanina Manuella qui manuellement, si c’était nécessaire, remplaçait l’insuffisance cardiaque, en deuil de coups de foudre ou d’expériences amoureuses et insolites, par une démarche personnelle couronnée bien évidemment de succès. A dix-huit ans Vanina Manuella avait fait du cinéma, la mieux loti de tout le casting, par ses dorades, avait été choisi par Pedro grâce à sa peau aloé vera vitaminée au zest de citron de Menton, jardin de lumière. Elle avait enfilé ses talons aiguilles... 

Publicité
Publicité
Commentaires
lettresdumonde
Publicité
Archives
Publicité