Sergina

Sergina est montée sur une montagne de maturité, au sommet de sa croissance personnelle, pour être et exister aux alentours d’Elle-même. Elle cherche une intimité avec Elle-même pour actualiser son être au maximum. Dans le monde des objets maintenant Elle est libre de toutes formes de soumission. Elle est dans ses désirs comme au plus profond d’elle-même. Elle exprime sa vie par un ardent soleil. Elle est un soleil, heureux dans sa lumière. Elle perdure dans le temps et l’espace au-delà des questions et des turbulences. Elle supprime le délire et la quête des objets par la possession.  Elle raye des dictionnaires les mentions et même le verbe avoir jusqu’à l’impératif présent première personne. Elle refuse l’entretuerie mimétique. Elle déchire l’entrehaine, l’entre-effraye, l’entrefairedumal.

   Elle se dit riche car Elle n’a rien que son cœur, que sa lumière qu’elle prête, que son regard. Elle entoure le monde de son être : Elle est la Lumière bienveillante.

    Elle ne désire rien que le bonheur d’être. Elle transfigure le partiel dans un tout chapiteau, couleurs multiples, telles des roues immenses qui tournent dans les allées de l’Amour.

    Elle aime comme un soleil qui brûle sans réfléchir. Elle présente ses rayons dans un sourire éclatant.

   Elle échange l’espace contre un cercle de compassion.

   Sergina est dans la saison de l’été, ce fruit agréable à goûter. Elle est dans la joie de l’été. Elle sait la croissance insulter l’étriquement. Elle mange les montagnes mélancoliques.

   Est-ce Elle ce vaisseau de splendeur qui tourbillonne dans l'ouverture de l’avenir ?  Elle est maître du vent et des vagues qui se couchent dans la bouteille