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lettresdumonde
8 novembre 2019

Vanina ou de l'amour (30)

... Elles sont blanches comme les gants de miss Samarie qui se marina une autre fois, prunelle. Comment irais-je aussi loin dans l’écriture du sexe ? A pied, à cheval, connaissez- vous le sexe des pieds installé dans le désir de se faire masser le petit bout des ongles rouges extrêmement sensuel ? Regardez donc la forme du pied de Vanina-Prunelle, comment cette forme magnifique de Vanina peut elle à ce point donner l’envie de do a bit of spare ? Chaque petit doigt, les uns après les autres à la queue leu leu enfoncés doucement dans la bouche heureuse et experte, le talon dessiné de l’autre côté avec en son milieu le renfoncement de la courbe qui sait se faire désirer caresses avec les deux petits doigts comme des aréoles ne demandant que la léchouille. Des plantes douces comme des chamallows roses aux heures où elles parfument sur la langue câline, les mamelons rouges jusqu’au talon en passant par la plaine à blé tendu de revers de la plante. Tomber sur la cheville sucrière du désir encore, celle qui articule le marcher érotique et les positions longues et du sexe incarné. Garder la cheville au creux des mains comme un petit rouge gorge de deux mois, ébloui. Ô les chevilles de Vanina, sommet de la chenille marchante et que j’aimais tant sentir ! Les jolis mollets de Vanina, même si le mot n’est pas beau, sans doute ne passera-t-il pas à la radio, comme on les prend dans la main comme des têtes de poupons confiés au peuple des baisers bibliomanes, passionnés de lèvres à effeuiller et qui rappliquent en une cantatille pour se positionner dans le plaisir nuptial, le pied, la cheville et le mollet, les trois ensembles, tels les traines de la mariée, comme la pureté de la jeunesse par laquelle il fait passer pour connaitre vraiment le monde. Cela jusqu’au nouveau monde, celui de son genou, toujours paume gonflée dans le frôlement, sous la table comme dans la Laurence de Rohmer, la caresse magique d’un sein, genou heureux, almanach du plaisir jusqu’au clitoris logé ! Lisant le journal de sa joie entre des lèvres belles. La revue des ses cuisses, le feu de sa monnaie, le pile de ses fesses rebondies, le paysage toujours sur le chemin miraculeux des cuisses, prairie d’un canton suisse et paisible, free bourg en accès libre pour moi, sous le soleil de mai. Les cuisses de Vanina, restons-y, faisait pourrir les armes et les canons, les haines, s’exorbiter les yeux et abolir les guerres, adoucissant les mœurs comme les Gesell de Franz Pieter Schubert. Les cuisses de Vanina qui cuisaient à mon envie de les prendre entre mes propres cuisses, semeuses de plaisir,  quand l’étau en échauffourée heureuse élisait  ses bras avec aux lèvres le feu gorgé de la couronne d’amour, serrer, serrer encore, comme Michel Serres sur son sujet, joues contre joues, fesses contre fesses et sans confesse béni-oui-oui , cuisses contre cuisses, Joconde contre Joconde, sourires intriguant, fous rires de joie. Vanina avait choisi sa spécialité, elle serait légale, médecine réglable sur... Une fois, je m’endormais en son petit monde, tête posée entre son cou et ses seins, le parfum de son corps coulait dans mes veines, ses pointes avaient gonflé d’autant comme de jeunes baudruches excitées à l’hélium de mon désir et nous avons fait l’amour comme les chevaux de passage, les panthères victorieuses, 30 000 animaux descendaient sur sa médecine légale et sexuelle. Vanina avait déjà découpé quelques victimes entre les jambes et le genou à la suite de meurtres. Elle avait vérifié les coulées des crimes sexuels, saisi les ruptures des clitoris, toutes ces horreurs monstrueuses mais elle pouvait encore malgré tout, regarder le ciel de notre plaisir, éplucher le plaisir, feuilles à feuilles, pétales après pétales, diablotins, Vanina endiablée, sa flamme dévorée et affamée de baisers. Elle dit « je veux ton sexe dans ma bouche, donne ta crème ou je te scie ! » je donnais, bien plus qu’au denier du culte, les explosions se répétaient à tu et à toi. Vanina était championne du monde, charmante écluse des montées descentes, jusqu’à là derrière goutte. Elle disait « je fais passage » dans le quatre-cinq-trois avec un mètre en dessous, nectar de la vie, son clitoris se striait dans le bleu de son ravissant corps en accaparant toutes les attentions sans cesses...

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