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lettresdumonde
12 septembre 2019

Vanina (11)

La vanille de son corps quand toutes ses gousses étaient dénudées. La splendeur du soleil, tu étais Râ ma Vanina, déesse du désir assise sur l’amour avec sa flèche tendue au firmament, belle, belle comme l’amour ! Je pensais à Renoir et aux jeunes filles au piano, Junge Mädchen am klavier pour le refrain d’amour. Regardez Vanina, sa chevelure rousse jusqu’au bas Rein, se présentait la fente, la fente adorable où dans le tronc il fallait glisser le flouze pour un espion du sexe, fou d’émeute. Ô ses cuisses où tout zen haut les clitoris chantaient sans Jocrisse, le chant de Lorelei dans les eaux du Rhin qui appelait l’amour avec l’écho des ondes qui couraient merveilleusement. La rondeur blonde comme les blés de Flandres de la Frida quand le vent d’aout ne doutait pas de son désir, quand la meule accueillait le repos, les embrassades et les petits mots d’amour, oui cela était une pipe cher Magritte, des pipes de Saint-Omer peut-être... Pipes d’amour, pipes hautes et déchainées dans les brasiers de l’être... Merci Renoir pour tous ces mots lâchés au cœur du désir fou. L’Amour, l’Amour, l’Amour depuis la nuit des temps, ce persan emmitouflé dans la source chatte de son amour, l’Amour toujours recommencée. Nous recommencions, en corps dès le matin Vanina, le soleil frappait au carreau et déjà nos amours se remettaient à fleurir, nos sexes héliotropes se durcissaient directement vers nous, vers le lieu du désir, les objets de nos attachements. Tu disais oui encore, alors qu’à peine le sommeil nous quittait. Nous aimions la touffeur matinale, le sucre de tes parois, ton quartier de plaisance qui m’accueillait en chantant, on aurait dit le Sud, le Sud, pour un million d’années, de ton corps, là où ma main se perdait pour envisager l’éclairage fabuleux. Que changions nous Vanina ? Nous échangions nos nouvelles collections de baisers emmagasinés la nuit, Morphée faisait le plein gratis. Nous nous chargions complices de nos futurs ébats. Nous rêvions énamourés de nos profils les plus beaux... C’était l’amour dans la vie, ce que cherchent tous ces malheureux désespérés, la fleur de la jouissance qui faisaient tourner les ailes des moulins de tous les cœurs. Nous voyions tout en grand et imaginions la durée de notre relation jusqu’ à la fin des temps. Ma faim était vorace. Mon appétit se décalquait sur ta Beauté de printemps, tu avais trois ans avec le vert sur tes paupières amoureuses. Nous faisions l’amour partout et nulle part laissant des traces de plaisir sur les corniches et les chapeaux de gendarmes de nos armoires, pays sexuels hauts perchés...

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