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lettresdumonde
10 février 2019

Je peux venir ?

"Je peux venir ? " demandais-je. La fille me répondit "Oui, tu peux". Alors je vins comme était tombé raide mort Gainsbourg dans les yeux d' Anna, si prés du soleil vers les tropiques et ses lunettes rondes et rousses en écailles.Ta ta ta ta ... La fille avait les mêmes yeux, profonds tel un lac bleu islandais, loin de Deauville, je louchais et à y tomber dedans, cela devait être un vrai plaisir. Nous partîmes comme Gainsbourg et Anna dans la direction de la partie d'amour fougueuse et débridée avec un feu délirant qui brûlait en nous plus fort que la mort et tous ses appétits nauséeux. "Oui , tu peux " dit-elle à nouveau, loin des affreux Weinstein, Kahn et Baupin (qui est en vérité trés vilain !) et racis !

 "Tu peux" dit-elle encore alors que nous ôtions de conserve nos tricots de corps. Le grand lit était une barque dans le ciel, on aurait pu y faire passer des dieux égyptiens et des chats. Gwladys ( elle s'appelait Gwladys comme la star d' Abergavenny ) était chercheuse en ethnologie urbaine, son approche était Morine, elle adorait la complexité et croiser les regards des sciences  était son hobby. Elle voulait revivifier la ville et écouter ceux qui habitent les murs et les espaces. Les lunettes qu'elle avait aussi ne gâchaient rien de sa sublimité. Nous allâmes nous coucher sur la couette, comme Serge et Anna juste aprés leurs yeux plantés, quand nos univers réciproques s'enflammaient en contact de nos peaux désireuses. Son sexe jouait dans la profondeur et la largeur une parfaite taille pour y loger ce qu'il faut de l'autre sexe dur et aimé. En amour, comme en ethnologie, Gwladys aimait la complexité, les boucles pareilles et identiques. Il ne s'agissait pas de s'abrutir comme les sales bread et etc. Le respect était à la base et si les feux en vert étaient réciproquement allumés, on pouvait lâcher les chiens labradors du plaisirs à fond les manettes; Gwladys avait la passion des préliminaires qu'elle estimait encore plus essentiels sur le corps masculin. Ses prés limitrophes m ' attiraient ! Elle decryptait en chercheuse avertiee et douée tous les lieux dignes d'intérêt, sa focale était dans l'approche territoriale détaillée. Sur le champ, si elle avait pu faire des maquettes ou des films en 3D elle l'aurait fait !  Elle visitait mon corps, chaussée de ses lunettes d' Anna en ethnologue géographe accomplie. Ses outils avaient aussi la force des langues de feu déferlantes et des yeux si jolis et perçants qu'ils me dessoudaient les globules . Gwladys était une pure merveille et savait mettre en relief les autres natures qu' elle considérait aussi comme des merveilles du monde. Quelquefois elle se dressait comme Michel sur les hauteurs des monts qu'elle voulait dominer. La marée de mon désir courait plus vite que cinq chevaux au galop. Gwladys était aussi un peu cruel comme les deux poupées tueuses à la poursuite de Barbarella car ses dents blanches comme les crocs du chien de Jack London mordaient de-ci de- là mes endroits les plus érotiques.

" L'érotique n'est pas que féminin" disait- elle tandis qu'ellle s'allumait une marlboro bleue de prusse en ceinturant mes parties personelles métamorphosées de manières déraisonnables et abusives. Gwladys s'usait les ovaires en frottant ses Vénus hottentots  sur mes hanches saxophonées. La musique allait bon train, elle avait choisit pour nos ébats courtois du Mozart wolfgang, Köchel 311 qui s'harmonisait fort bien avec mes doigts qui couraient tatonneux sur ses parcelles magiques. Gwladys avait les seins volumineux comme le son d'Amadeus, le sensible, dans une bande formant mille images d'un Truffaut qui n'existe pas.

Le film était le nôtre et elle s'enfilait trois baisers  d'affilés sur mes collines mâles, arpentant le terrain en ethnologue topographe avertie. Ca ne s'arrêterait pas de sitôt ...

 

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