Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lettresdumonde
1 juin 2018

Ma coloc va toute nue (61)

La première coloc - qui pourtant avait inventé la nudité en étudiante pauvre- (l’excès de nudité commençait à la saouler grave, seins dévoilés, encombrants et trop nombreux) -  se replia dans un roman, « la vie de Jésus », qu’elle attrapa sur une étagère de la chambre de l’auteur de « la nymphe endormie » Chassériau

11042018

 

Elle commença à éplucher dans tous les sens et dans la plus grande concentration, indifférentes aux cris, aux halètements, au charme fou de tout ce beau monde qui tambourinait sexuellement et sans retenue sur le ciel du château grandiose.

Chambre cent trente-huit, il y avait des nibars partout chez les filles. Il y en avait pour tous les gouts, de tous les gouts, de toutes les couleurs, et de plus de toutes les formes. Ils étaient ronds, ovales énormes, Williamsiens, en forme d’obus, de pommes granits, roses comme la cote vers Saint-Brieuc, des gâteaux sortis du four et des amphores grecques contenant les meilleurs vins. Quel spectacle !

Les filles étaient toutes allongées nues, sur un lit à huit places (Tatiana était revenue du Jourdain ressourcée), large comme une avenue moscovite. La place allait être rouge …

Bien sûr, Marysa, Nathalie, Johanna Travin, deuxième et troisième prénom, sur la question de la taille, n’était pas fifi Brindacier, quand ses deux merveilles étaient libérées, comme on libère des amis Debraysiens trop longtemps emprisonnés. Côté taille donc, elle était la plus championne. Ses Roberts qui n’avaient pas fréquenté la Sorbonne, sans effort, touchés le sol alors qu’elle se tenait debout, ses tétons étaient quasiment limousins !   

A l’âge de dix-huit ans, ses lolos impressionnants pouvaient toucher ses genoux sans faire aucun effort, sans positions yogiques chères à Eleonor. Elle les tenait en maison d’arrêt par refus des débordements en les serrant fort comme l’aurait fait miss Shiki de ses petits pieds, dans un soutien-gorge conçu sur mesure pour loger trois douzaines de mammes vermeilles que l’on pouvait estimer à une bonne vingtaine de kilogrammes par alvéoles d’abeilles, ces tissus en dentelles réceptrices et comblées. Mademoiselle Travin était bien formée et sans complexes douloureux adolescents. Elle avait connu les débarquements aux alentours de dix-huit ans et les retards avait provoqué de nombreux désirs de rattrapage, côté bas-ventre. Le Dieu des corps était devenu son destin …

Publicité
Publicité
Commentaires
lettresdumonde
Publicité
Archives
Publicité