Les suce-bites de Tim Willocx

   Peut être pourrait-on résumer "green river rising" de Willocx par l'entame du chapitre vingt (P 219, 1994 aux éditions Sonatine pour la traduction française de Pierre Grandjean) , "une tornade tropicale, la violence archaïque des humains soufflait par brusques rafales dans le pénitencier"  mais aurions nous une idée de la collection de suce-bites, de la folie psychotique maniaco -dépressive (nous dirions bi-polaire, today) du directeur Hobbes, comme le tout puissant despote Léviathan de Thomas Hobbes, dans les couloirs infernaux de son panoptique de verre à la Bentham, de la folie rageuse de la psychiatre Devlin ?

   Non !

   Tantôt nous irons voir le petit  dernier de Willocx, sans doute ce type est il plus cinglé qu' Elroy mais les psychiatres, ça galope grave, n'est-ce pas leur "ça" qui déambule!

   Suffit il du contact des tentacules des monstres marin d'Ougarit  ou ont - ils logé au fond de leur cerveau une insuffisance en carbonate de lithium, laissant échapper au cœur du Verbe, au moment où  ils s'envolent sur les hauteurs grandioses et visionnaires de la phase maniaque , les laisses déferlantes et absolues de la Créativité ?

   Le panoptique de Bentham et de Willocx pourrait bien figurer comme une roue de torture dans un "surveiller et punir" de Foucault. Ceux qui demandent ce qu'on pourrait faire de Foucault Michel, n'ont qu'à fréquenter le pendule panoptique d'aujourd'hui !

   Les suces-bites sont toujours là, les schizophrènes à vision peuplent encore, après les déliquescences des contrats sociaux.

   "Rien à foutre" la devise de celui, médecin - sauvons Willocx, lui même- comme un docteur à la Louis Ferdinand, à la braguette ouverte, qui aurait abandonné définitivement ses malades.

   Mais c'est une sorte de "voyage au bout de la nuit " ce Willocx, mais le style est trop beau : lui pourrait récolter les honneurs, que Céline ne pouvait que  fuire!

Miss de Lempicka