« Je finirais à terre »

«  Je finirais à terre »

Longtemps la terre se demanda quelle offense elle avait faite aux hommes pour qu’ils la condamnent ainsi à cette pluie de grenades. Elle essaya de comprendre .Elle chercha comment  se protéger. Enfouir sa tête entre ses mains, se recroqueviller offrir le moins de prise possible aux coups, se durcir pour les empêcher de la pénétrer comme ils le faisaient, devenir plus dure que les bombes pour que les projectiles rebondissent sur sa peau et explosent aux visages étonnés des hommes. Elle aurait aimé, mais elle ne pouvait pas. »

Laurent Gaudé  

 LIEN PERMANENT 1 COMMENTAIRE

Le souffle coupé. Ivresse nécessaire ? je me rappelle avoir entendu, lu, peut - être, mon grand ' père Adolphe, non, pas Hitler, qui avait fait cette guerre du temps des tranchées, il 

n 'en était pas fier et je ne sais plus si c 'est lui qui me disait, non sans doute pas, il en parla si peu, il devait être de ceux qui pensaient que le jeune, en face de lui, était le même que lui, mais pris dans le système, il ne dit JAMAIS comment ça se passait ! Il parait qu ' on les droguait, qu ' on les soûlait dans les tranchées, avant l 'attaque, ouais, il y a cent ans, DES TRANCHEES, quelle idée, mais en hiver, ça gelait et les PIEDS AUSSI GELAIENT QUELQUEFOIS. il est donc question d ' ivresse. Ca tombe bien, je bois comme BREL ! non à la santé DE QUI, BON DIEU mais je bois mon 3ème Martini sans effet ! Faut dire QUE l 'ennemi je le vois pas ? si, mais , mais ?... ah ! j 'en ai ASSEZ PARLE et puis même, c 'est comme ça , JE DETESTE LE MARTINI et je l 'aimais pourtant ! Ô guerres ! Ô terre !

Un peu long mon commentaire. C 'est l ' ivresse !
IL RESOUT RIEN. UN ELAN, VAIN ! Du temps de la guerre au moins, je l 'aurais bu pour quelque chose, ALLER ME BATTRE POUR LA FRANCE puisque française , je suis
ET CETTE IVRESSE NE SERT A RIEN
L ' IMPUISSANCE EST AU DELA DE CELLE DES TRANCHEES, de 14 ! D 'ailleurs, enivrée ou pas , j 'aurais été, si HOMME, les hommes seulement font des soldats, OBJECTEUR DE CONSCIENCE évidemment .
JE DECLARE CE JOUR MON OBJECTION GENERALE.