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lettresdumonde
30 octobre 2022

Comme des glaces italiennes

Elle a ôté ses bas qu’elle a fait glisser discrètement le long de ses longues jambes blondes. Elle prend le microphone qu’elle présente devant sa belle bouche aux lèvres rubescentes. Elle a sur ses soleils une gaze de mousseline blanc. L’envie de tirer sur le bas du tissu est inférieure au plaisir, par les plis, d’imaginer ses seins qui pointent, comme la lune fait à la mer, vers un autre soleil. Imaginer sous la blancheur fine d’une peinture digne des plus grands peintres- non il ne s’agit pas de faire glisser le noir dans des colonnes de lumière- une forêt brune ou une fourrure naturelle au bord du vide, un nu d’amour caché dans la paume de ses mains. Il suffisait de basculer et elle basculait. Le désir absolu émoustillait mettant une excitation sur ses cuisses de nymphes émues, roses. Tendresses des amours naissantes prêtes pour les images iconoclastes à faire sauter la petite culotte de la sainte qui, de fait, n’en portait pas. Il était tombé amoureux des 11 000 vierges tous les matins.  C’était le jour des rotations.20221012_161834 (2) L’amphithéâtre était bombé. Madame la professeure attendrait son tour. La littérature et les poésies osées allaient, se désirant sucer comme des glaces italiennes. Première de l’année, le cours a commencé en anglais. Tout de suite il tape dans l’œil avec son corps qui était éblouissant style Jodie la plus belle de Liverpool.

Il s’assied près d’elle. Décale sa jambe dont le genou vient toucher le genou. Le cours a commencé. On entend la rivière des mots accumulés dans des inconscients numérotés de 1 à 100. Depuis la nuit des temps ça court beaucoup après les petits seins. La sensibilité.

Huile (1 m X 1.20m) spacemat

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