Les yeux

           Les yeux

Ils regardent dans le mil du vouloir

Ses yeux ouverts aux cils de désir

Je sens même les sentiments se raidir

Humer le parfum des lisses dortoirs.

Ils invitent dans le mil de la couche

La paume tournée vers l’Eden

La tension se forme au fleuve Hélène

Au bout de la mousse et de sa bouche.

Elle affale son éminence poupine

Trésors au ciel et la ruche divine

Sur la chair en ronces d’épines

Qui hisse la grand-voile féline.

Puis elle jette le miel liquide

Le ventre allongé et sans rides

Comme un antre tremblant et fluide.