Anitta

Jerôme se sentait au bord du vide mais il avait pris les seins d' Anitta pour accroche, il avait quinze ans le coeur livide et il disait merci à ses anneaux. Le dimanche aprés la piscine quand glissa..., il dit merci à  sa polyglotte, son baiser imaginaire courait déjà sur son corps qui l'acceuillait peut être et sa bouche dévore.Tout fut mangé au dessert avec de l'orange glacée. A quinze ans il se disait qu'il avait besoin de joie. Les dragons étaient bicolores et il avait besoin d'amour tous les jours. La frange des  cheveux d' Anitta semblait une escrimerie de désir qui  lançait un combat majestueux en courant sur la lune blonde, aveuglé par la beauté de la haut. Il  ferma ses yeux. Gouta l'espace, oeufs frais de fauvette et sariette, accrochés au réel dans ce petit matin qui jouissait en basculant dans le métaverse. Anitta était insolente de beauté en sortant de sa piscine bleue, collée avec la collection complète de ses formes qui étaient impressionnantes, tout était encore caché.

Le soleil jouait de ses phares indélébiles dans l'axe de ses seins mirabelles, couverts. La lumière était plus que suffisante. La penombre de la nuit claire s'était arc-boutée, tombée mais sortit de l'eau était un art enjôleur. Jérôme se disait qu'il était temps d'éplucher les tissus qui couvraientses seins couleur de miel d'acacias. Il commenca par la marinière séparatiste qui dessinait le rêve, aucun recul de sentiments, il pensait à Antoine Bourdelle. Il sentait qu'il rafolerait des  seins de cette jeune Anitta, armée jusqu'au dent et prête à mordre dans toutes les chairs baveuses. Jérôme caracolait maintenant en tête, le soleil s'était replié, sur les seins d' Anitta qu'il dorlotait comme de la chair d'ange. IL reniflait ses oeufs majestueux. Il s'engourdissait dans la flotte de ses cheveux. Anitta faisait de même sur le treizième carreau du bord de la piscine, allongée sur son ventre, butinant guimauves mâles, mirabelles glandulaires, aspirant fente lègère. Tout était en éclat, en désir sauvage, tout en chevauchée et en oeufs gobés. La bouche de jérôme était remplie d'ovaires des origines, flammes rondes et chauffantes qui chantaient, dansaient dans sa gorge en feu.Il voulait besogner. Anitta implorait comme une formule descendue du ministère des affaires étrangères ( M Le drian n'était point là...). Lundi Jérôme buvait encore à l'abreuvoir bénie d' Anitta qui chantait WAP, son sexe, enchanté, suintait fontaine, saoûl de tant d'énergie dépensée...