Eloge de l'éphémère infini.
A l'aube il clique sur le bourgeon de son sein gauche
Elle affiche sur l'écran de ses paupières mauves
Les grandes icônes de ses yeux verts.
Il réorganise ses cheveux
Il double clique sur vénus, amoureux
Pour parvenir dans un lien hypersexe
A un espace d'orgasme merveilleux.
Il pixelise tous ces endroits qu'il aime
Bien au delà de lui même.
Sur son ventre sans gadgets
Ni horloges, ni calendriers
Mais seulement un chaud baiser
Qu'il dépose entres ses seins nus.
Il a rédigé tant de photos d'elle
Qui coulent dans ses veines gonflées
Tant esquinté sa peau pimprenelle
Tant de scénes d'amour enfantées
Où coule la rivière d'or.
Il a fait monté sur ses grands chevaux
Pour allumer les tréfonds de son Alisha
Qui a ôté sa transparente chemise
Pour présenter ses seins de Paramaribo
Surinamienne jusqu'au bout des doigts.