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lettresdumonde
23 février 2022

Amélila

D’Amélila, Ô moi, j'adorais ses douces noisettes posées sur le beau gâteau de ses seins pour les croquer jusqu'à la fin en lui faisant tendrement l'amour. La simple caresse osée des dites noisettes qui se dressaient comme un organe désiré sous les prémices du doigté. Nous appelions jouir les liquides qui sur son pubis se répandaient dans la chaleur noire de la nuit persane, nos baisers couraient en campagne d'avidité. Et puis par-dessus tout j'aimais ses hanches, douces comme une crème au lait, insinuant mes langues dans ses plis gracieux. J'aurai pu vivre mille ans dans la profondeur de ses yeux bleus. Son sexe noir redonnait tous les moraux, s'enfouissant dans les duvets roux, le sillon indiquant le chemin vers les boutons de l'absolu plaisir. Son sexe transcendait toutes les liturgies, odorant comme les roses d'Ispahan, je découvrais tous les blancs de son corps qui souriaient sous les caresses d'or. Elle s'appelait Amélie, belle comme un jardin de paradis, ses lèvres avaient la couleur de l'émoi qui rougissaient dans le bassin de son moi. Nous avions le temps de passer l'après-midi, moi de roucouler devant ses seins de statue, doux comme le velours et la Jacynthe. Je créais son cou tendre qui me mordait de désir. Frappant à l'huis de son sexe avec l'envie tout à fait déchainé, elle jouissait trois fois de temps batté, sous le feu nourri de mes baisers. Amélie, Amelie, Amélie, Amélie... Tu goutais la pomme comme l'Eve d'autrefois quand je mordais tes lèvres nymphiennes dont la langue se voulait clitoridienne. J'adorais le parfum de ton bourgeon fou qui se croyait au printemps de débourrer ainsi. Tu sortais la feuille de ton désir au pied de mes racines neuves. J'adorais encore le parfum de ta poitrine intime que tu cachais parfois sous des chemises fines. Était-ce la pluie maintenant qui collait ce textile, je pouvais l'écarter de ma main habile. A cette heure je me sentais charmeur de serpents, dresseur de boutons et de pointes roses. Je véhiculais mon âme au fond de tes entrailles dessous les grains de ta peau qui me mitraillaient. Je ne voyais pas de fin dans tous mes mots tendus vers toi, se ruant sur tous les chemins cachés, sacrés, secrets au hasard des angles qui croisaient tous nos désirs.

Nous quitter c'était atteindre la frustration à l'effet de l'oignon et nous pleurions sous le poids de nos passés tordus. Quand nous étions enfants dans un monde en crue. Quand nous avions perdus les communs ordinaires. Nous avions vu l'eau cool couler dans la vallée. Nous avions vu l'air posé sur l'argenté. Le feu qui proposait ses délices pour rallumer la vie et ses hélices. C'était encore au jardin de la nuit quand le silence tombait avec toutes ses étoiles, que je t'aimais le plus Ô Amélie. Tu regardais l'effort du temps pour accueillir nos turpitudes mais qui étions nous dans ce déduit sinon ces perles batraciennes ? Je regardais les lèvres de la vie, murmurer le cœur battant "laissez-moi je vous en supplie, je reviendrais l’été de votre enfoui ». Les communs ordinaires s'appuyaient contre le bastingage du temps. Les lèse-majesté le crime ont commis : partir, partir les mains en sanglots triomphants. Pourquoi donc avez-vous tué la terre. N'était-elle point jolie en ses plaines jolies ? Pourquoi donc avez-vous semé la misère, même la jonquille ne trouve plus ses petits. Tout est encombré. Tout est déchiré. Tout est pleuré. Tout est écorché. Vif du sujet ensanglanté. Couleuvre pourquoi ma parles -tu ainsi ? Serpent as-tu perdu tes amis ? Filles Ô terre si belle (le souvenir d'Amélie) quittes-tu ton habit de dentelles ? Il y a danger pour ces heures. Les mots coulent à flot, le carnet se meure nigog et finira en cendre d'amateur. Amélie je vais manger ton amour, beurré sur ce petit beurre de Nantes. Seras-tu mon dessert sucré ? Ton mile coule dans mon discours et mon épistémè. Amélie je vois tes petites oreilles comme un sexe ouvert. Entends-tu mon désir fondre vers ton lobe de douceur ? Amélie tu n'as que cinquante ans. Tes cils appellent le rose de mes lèvres encore enfant. Sens tu mon baiser guimauve ? Amélie tu t'es endormie dans mon corps au lendemain de mon rêve. Tes yeux passent sur la grève comme un oiseau aux ailes d'or. Alcaloïde vernis. Graisseux iguane. Mangeur de tigres. Viens-tu ? Non ! Il est mort dimanche dans le pyjama de son ergothérapeute. Albatros sanskrit. Idoine comédon. Large strapontin. Vien-tu ? Non ! Il dormait lundi dans la bouche de son orthophoniste. Non Dans le creux de ses hanches ? Entre ses seins. Dans son cul vermisseau. Désir ? Vermicel de curé. Jambon cru. Tome de Montagne (Vosgienne un N). Vin de Caligari. Trombone de Norvège Viens-tu ? Non ! Je vis mardi dans le corps d’Amélie. Je mange son prépuce. Je lorgne son mignon. J'arrose son désir. Tu me diras que mercredi tu roules en Panhard. Tu bois du whisky. Tu baises un salsifis : Non ! (Ou peut être...) Amélie je t'ai écrit un lot d'amour, flanqué de baisers humides. Tu me parles avec des mots d'amour. Tes lèvres en cul de poule naviguant de baisers que tu ne m'as pas donné mais ton mail se mêle à mes pralines. Lundi le vent est encore à notre portée. Les branches font des fa des mi. Elles bougent sur le ciel gris. Un oiseau, ailes grises culmine au sommet. Mais pas un trille. IL prie le silence aussi. Les fenêtres claquent des dents dans le vent. Sur l'avenue nue de la plaine. La vitesse compétitionne. J'ai gagné dit le nord. Non c'est moi dit l'ouest. Faux a dit l'est. Et le sud franchit la ligne. Amélie, je me jette dans ton baiser. Les éléments son humains. Les humains élémentaires. Elément-Terre : tout va bien ! Je regarde le ciel. Dans tes yeux gris Amélie. Sa pupille dilatée ne dit pas l'été. C'est février. Le lévrier. Il saute dans le champ du voisin. Un barbelé a cédé. L'âme s'est envolée. Une jeune fille de vingt-cinq ans est tuée. (Ce n'est pas des chevaux sous le capot dont il faut avoir peur mais de l'âne chasser derrière son volant.). Le vent est en excès de vitesse. La marée- chaussée l'a fait souffler. Pas comme ça dit le gendarme : "je sais que comme ça dit le vent". Eteignez le moteur vos papiers ?". "envolés dit le vent ». « Votre permis" dit la marée déchaussée. "Pas de permis dit le vent". "Au poste" dit la marée basse. "envolée" dit le vent. (Michel Foucault non plus n'a plus trop de cheveux ! Mais ce n’était pas cette tempête). Je vois le vent légèrement hétéro, bi, homo sexuel. Sa clef est parfaite. Comme Zeus en Léda, il engrosse le jeudi. Le vent a un sexe énnnnnnnnnnnnnnnorme, long comme la vallée du Rhin sur les reins de n'importe quoi. Volez tôle à l'envers. IL ponce de sa couenne écolo. Il dit "Je suis le vent". Faites place ! Pénètre jusque dans l'impasse. Les ursulines jouissent par ce fauve, mieux que Jésus il innove. Les robes volent en éclats. " Je suis le vent faites place" (M Hulot est tombé de son vélo) et les ursulines ont perdu leur popeline. Oui, il faut bien recoudre les fragments du monde. 

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