Accueils
Sylvain à quinze ans
Il brûle de désir pour elle
Il faut dire qu'elle est vraiment belle
Prudence est courbée comme l' Esterel
Ses hanches dessinent la jouvancelle
Qu'il remercie à enlasser lentement
Prudence à quinze ans
Elle brûle de désir pour lui
Il faut dire qu'il prend appui
Sur un charme infini
Ses hanches dessinent une force infinie
Qu'elle remercie à enlasser lentement
Sylvain a mangé ses lèvres gonflées
Prudence a donné sa bouche rouge
Et puis le baiser a mangé tout leur désir adolescent
Qui remercie à enlasser l'amour infiniment.
Cette Jeune fille nommée Daphné a pleuré hier, du moins tout en haut de son masque, ses yeux se sont mouillés, brillants comme des miroirs. Simplement que s'est il passé à douze ans quand elle n'a plus pu parler aux adultes sans qu'elle ai envie de pleurer ? Elle ne sait pas pourquoi ? elle ne sait pas en parler, elle ne veut pas expliquer. Elle ne voit plus son père depuis longtemps. Elle ne se croit plus aimée par son beau-père depuis que son petit frère est né. Elle a le goût de l'art, les mangas japonais, c'est son domaine, elle aimerait faire des études d'art. Mais là comme tout le monde, elle est masquée et ses yeux ont pleuré.
Je n'aime pas les phrases définitives, les phrases sentences, les phrases de ceux qui ont tout compris, des phrases qu'il faudrait prendre pour absolument vrai. Je veux toujours les questionner ?
J'ai demandé à Charles Juliet, ce génie absolu de la sensibilité qui a su retourner son oeil (lui aussi a beaucoup pleuré pendant sa jeunesse, je le crois!) il m'a répondu depuis son quatrième journal : " Ecrire, c'est charger les mots de ce qu' ils disent, c'est faire en sorte qu'ils incarnent ce qu'ils expriment". mais "naitre ce que doit naitre et A-dieu-vat"