Shamash, sîn et Apsû

Devant mon regard, les trois divinités Babyloniennes  ce matin (Soleil, Lune et Terre), avant huit heures se sont presque données la main, là. Sîn (Nanna chez les sumériens), par dessus les toits, fine comme une virgule attirait à elle le Soleil. Depuis la Terre, je voyais ce balai, quelques fumées rejouaient Kourou. Les fusées se parlaient, prises dans la danse de l'heure, pour un instant, dans le même tableau. Elles ne savaient qu'elles étaient regardées, admirées, ô la grandiose énergie.

Pour ce matin j'avais choisi Apsû, mon poste,  comme toujours la pensant un peu mienne, si proche, comme un bout de moi dans le grand voyage de la complexité pourtant je rêvais, rien que pour regarder, de me positioner sur Lune.

Sans doute les soixante-huitards lunaires dans leurs combinaisons spatiales n'ont ils pas assez raconté le grand pas, fait leur salut géographique.

La création, la science, la Vie ont besoin de communion malgré tout .