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lettresdumonde
9 août 2020

Lumière arrachée...

   En 2003 une année de canicule ( Le soir j'avais vu l'étoile de Sirius au solstice d'été ...) j'avais élu domicile à Plougasnou dans les côtes d'Armor devant la mer et ses calèches douces et calmes sans braises. Ici, la chaleur n'était pas là ... Douce Bretagne !

Le gîte était mitoyen à une maison qui abritait un psychanalyste parisien d'origine Egyptienne. Il était un suceur de pipes avec du vrai tabac et il connaissait Tobie Nathan, l'ethno-psy, le fils spirituel  de Devereux. Sa femme était peintre du Thao (flux) elle pratiquait la voie du souple (le Judo). Bon ! L'abréaction était totale elle peignait l'anatomie des passions et il lui fallait pas mal de matière-souffrance pour sculpter ses oeuvres d'art, le gri- gri aurai pu se trouver sur le divan, trop intellectuels les psychanalistes !

La mer était transparente comme jamais et déserte, se baigner nu n'était jamais impossible, elle semblait encore pucelle quand je me glissais en elle comme au premier matin du monde, nos baisers étaient d'écumes... . La peinture était laissée ... Le Saint-Jean-du-doigt de Fersen était à côté. Pas de "mal de terre" d'Hubert Reeves ici, rien que des giclées de mouettes et chiquer du temps pur délicieusement, lentement.

   Dieu faisait son footing sur la plage : quel sportif ! Pas une goutte de suée d'eau tandis que Lacan se masturbait devant "l'origine du monde" !

Le réél avait - il un double ? bien sûr je savais bien que l'éternité était une maladie de l'âme comme disait Tolstoï pourtant nous étions aussi, qu'on le veuille ou non, des particules de lumière arrachées au soleil....

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