Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lettresdumonde
21 mars 2020

confins étymologiques

Dans mon vieux dictionnaire synoptique d'étymologie de H Stappers, aux confins du confinement j'ai trouvé en 1498 Philippe de Commynes du latin médiéval confinia, issu du latin, confine, de finis, LIMITE.

Désormais nous écrirons sur nous-même et éventuellement en courant à 500 m autour (Pourquoi pas, nous avons bien vu Louis faire un marathon (42 km195) sur son balcon, pourvu que le béton soit solide !)

En 1225 nous trouvions : confiner, enfermer. J'ai pensé à Foucault "surveiller et punir". On ne torture plus mais certain sont quand même des « imbéciles ».

Plus intéressant, lectrices-eurs, le confinement a une étymologie commune avec finance. Finare : terminer, conclure, acquitter, payer, qui vient du vieux français finer et de là le substantif, finance, d’abord fin, conclusion d’une affaire puis paiement d’un engagement contracté, quittance, d’où enfin de sens général de somme à payer, argent. On employait même, avec ce dernier sens, dans la vieille langue, le substantif verbal et masculin fin, par exemple dans Baudouin de Sebourg : « Quand il not plus de fin », c’est-à-dire « dignes d’avoir terre et grant fin ».

Mais quelle est donc cette somme à payer que l’humanité a ? La Terre est-elle en jeu dans le pot commun des gènes brouillés ?

Nous faudra-t-il une nouvelle métaphysique, une nouvelle science des limites ?

Nous écrivions tantôt que peut être Corona et sa couronne constituait des entrainements. Quelle leçon des « vers » tirerons-nous ?

La finance est-elle confinée ?

Nos amis anglais disent fine, proprement l’action de finer (payer)

Puis AMENDE

Publicité
Publicité
Commentaires
lettresdumonde
Publicité
Archives
Publicité