Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lettresdumonde
12 janvier 2020

Vanina (39)

...Le premier baiser de Vanina-Catherine sur le petit chemin d’herbe ou chez des parents évanouis par trop de laideur et puis l’heure qui tourne au cadran de la montre et qui dit qu’il faut y aller parce que l’heure est passée. Attendre une autre fois... pour revoir les avenants de Vanina. Les avenants justement de Vanina Catherine sont bleutés-gris comme les ciels brouillés de Baudelaire du désir qui se ruait sur nous. Vanina a donné envie à la nature de se faire belle ou de retrouver sa beauté. Dans les herbes, elle sortait ses jaunes, Catherine était le modèle de l’art. toutes les Catherine sont des modèles de l ’art ! Si un peintre talentueux se piquait du désir de peindre un chef-d’œuvre, c’était Vanina, il viendrait pour embrasser les pieds gracieux de Vanina, ses talons. Si un critique d’art devait allumer le feu de la beauté du monde, c‘était Vanina, il tremperait sa plume dans l’encre bleue des yeux de Vanina. Assise Catherine devant le pupitre de l'université, professeure intime, elle se mettait en Sharon basique. En face c’étaient les joues de Catherine qui n’avaient rien enfilé de soie. Catherine croisait et décroisait au large du plaisir. On pouvait interroger sa motte brune qui dansait entre ses cuisses. Le cours du temps n’avait plus aucun sens, il était contaminé par l’ensemble du présent qui se pressait en ces points fatidiques. Catherine ne pouvait plus parler ni respirer. Ses seins étaient écrasés de regards posés sur eux. Même les filles étaient fascinées par la splendeur de ce plein corsage qui les laissait jalouse de sa performance. Alors Vanina violette dégrafait ou déboutonnait selon pour faire profiter au maximum, sabordant les tissus, laissant apparaitre les dieux de son corps en tension. Les dieux de son corps savaient qu’ils étaient admirés car on les voyait se tendre, comme les voiles de Léo, fous de splendeur. Il suffisait de sous-peser pour s’apercevoir que les regards et les sacrements produisaient encore gonflement et plus belles grosseurs épanouies. Les deux semblaient en compétition pour exploser leur force, en réalité toutes les joues étaient merveilleuses. Vanina Catherine comme n’importe quelle femme sur terre tenant leurs phares de lumière. IL n’était pas rare qu’installée devant le miroir de son salon, Catherine observait sous toutes les vues, prenant même des photographies troublantes afin de pouvoir sur le cahier doré du plaisir les coller pour contempler leur forme et leur évolution au cours des années. Catherine Philomène se faisait des mammographies persos, elle palpait religieusement à l’affut d’un changement mais l’obtenu pour l’heure, c’était du plaisir, un plaisir. Les volumes chantaient se disait-elle, exercés par le spectacle, elle revoyait ceux de sa mère en copie conforme génétiquement isabelles et depuis cinq générations. Dans cette famille, les seins étaient toujours à l’honneur, même les jours d’eucharistie. Il arrivait que l’on passât des soirées à débattre sur l’essence et l’existence des seins chez la femme. Tout était sérieux au plus haut point et depuis Niepce, les preuves étaient là ! Dans la salle de l’université les garçons se tendaient à leur façon multipliant les distances dans la longueur de leur verge pour lesquelles il fallait pousse les pupitres qui gênaient les déploiements abusifs. Les filles s’intéressaient à ces choses-là et depuis Dolto, il fallait l’avouer, les garde-à-vous ne sombraient pas dans l’indifférence. La dignité de la soixantaine de pénis était respectueuse de la beauté de Vanina-Angélique. Tous se poussaient du coude comme de brillants élèves de classe préparatoires aux ébats pour être au plus près du bureau de la prof magnifique. Vanina Catherine était littéralement et littéralement magnifiséduisante. Sa médecine en poche n’avait rien gâché, bien au contraire ! Vanina maniait la rigueur de la pensée et la créativité du corps. Elle marchait avec la grâce comme sur un strato-cumulus léger et ouateux. Son corps flottait au-dessus de tout et par-delà le bien et le böse. Son corps était un mirage d’Haddock, assoiffé de toute une jeunesse Nimeroskienne ou pas qui priait à genou devant ses grâces ! C’était le grand avantage et la fatigue d’avoir de si beaux seins car l’admiration dévote tombait du ciel à chaque instant. Certain aurait donné leur vie pour avoir une heure une vue sur les trésors absolus. Qu’en ferait-il ? Et bien comme vous chères-rs amies-is, dorloter, cajoler, sucer à l’occasion, sous-peser chatouiller, prier, faire grossir -loin des abjections criminelles des Medzeff et faire-valoir des compagnies littéraires moches, les aimer tout simplement dans le plus beau respect et l’échange complice des Dames. Vanina-Catherine savait que ses interventions universitaires se terminaient comme cela : elle le ferait demain et encore demain pour ne pas voir vieillir ses fruits divins....

Publicité
Publicité
Commentaires
lettresdumonde
Publicité
Archives
Publicité