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lettresdumonde
21 novembre 2019

Vanina ou de l'amour (33)

...Et le désir était très grand ce soir dans ce jour d’été. Vanina avait décapuchonné sa blouse et son clitoris à voile chantait le chant du bonheur et du marin saoul. Il avait ajusté ses annexes pomponnesques dans l’extravagance. Les frottements communiaient d’abord par des courbettes et le salut au soleil, puis se continuaient par des attouchements fiévreux. Vanina faisait salive, son petit bijou écartait tous ses froufrous. Assise en lotus, son dilhiz mouillait comme dans un grand jour de pluie et attendait la farce polie qui allait bientôt entamer le seuil. Un petit cri, un petit sourire sur ses lèvres suinta. Un nouveau petit cri perça et Il faut dire que nous connaissions les lieux mieux que nos poches et allions nous fourrer là où le pinson sifflait là-haut sur la colline. L’embrassement était de joues poupines tout en laissant, après génuflexion, les filaments de l’amour respectueux. Vanina aimait ce moment, tout autant que madame Trierweiler susurrant merci en embrassade tout bien tout honneur, casque ôté. Son sexe communiquait la joie par toutes ses prairies secondaires, puits et ouvertures explosés. Nous gonflions comme Godefroy de bouillon, désir logé dans les ultraviolets d’une mission religieuse. L’arc en ciel était là avec ses arrière-trains qui poussaient de l’avant, une croisade au miracle de son tabernacle qui chantait le toujours frais « viens » de Marie Laforêt. La prière était sexuelle en flamme. Le dialogue des glands, grands et petits entonnaient une marseillaise jumelle. Le poucet, loin d’être ridicule, tenait la dragée haute dispersant ses grands calculs dans la marée montante. Le clitoris de Vanina tant essayé, était amouraché en mère dodue qui lui permettait d’atteindre les ciels admiratifs. Vanina appelait cela l’Amour avec un grand A. Les Ah lâchés à tout bout de champs ne faisaient que confirmer les bonnes œuvres du plaisir qui, loin du bénitier, du denier du culte et des ave Maria aurait décrassé n’importe quelle moniale en son couvent même couverte de bubons ! Nous connaissions tous les passages comme ces belles plantes subreptices savent faire divaguer leurs boutons d’étamines aux alentours des dieux de la nature, le père, qui n’en demandait pas tant. De son côté Vanina n’avait jamais de honte et plus les expressions de son désir se rapprochait de la perfection plus la victoire lui semblait belle. Son bonheur absolu était de diffuser le bonheur partout où le chêne liégeois pouvait devenir chocolat, ses coulisses anales perforaient la résistance un peu comme chez Dvorak en sa symphonie du nouveau monde (9) pénétrait le sexe béant de l’Amérique du nord. Quelle musique ! Les notes de bleu étaient parfaites comme les paupières sublimes de Vanina Angelica qui argumentaient les plus beaux Klein, petite biche sur la glace de Disney. Le sexe de Vanina sans conteste, était une biche, sa douceur suppliait le croquement ! Alors nous croquions la pomme de vertu dont l’applique sérieuse entre nos lèvres coïncidait avec l’envie de faire plaisir. Avec Vanina nous étions harmonie, juchés sur les montagnes éternelles de la concupiscence. Nous étions fou d’amour et chacune des parcelles sans jachère de nos corps participait à la fête en exposant aux yeux du monde entier, le périple de notre amour merveilleux ...

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