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lettresdumonde
12 octobre 2019

Vanina (24)

Les filles qui n'étaient pas les dernières dans le domaine de la pratique des filles rousses, blondes, auburn, noires, corbeaux qu'en teinturière aussi et visagiste, Julia savait transformer du haut en bas. Elle s'occupait particulièrement des founes, coiffeuse de pubis aurait-on pu dire, peignes et tondeuses étaient doués, à l'occasion, pour procurer des orgasmes en ribambelles. Les clientes aimaient beaucoup leur coiffeuse. Si par hasard une jeune fille venait au salon sans ses parents elle n'hésitait pas à dire " à tout à l'heure je vais jouir chez ma coiffeuse" . Les coupes étaient parfaites, Julia les terminait par un peu de sa laque personnelle et féminine, elle appliquait pour finir, en se frottant abondamment, sur les jolies chattes enchantées. Nous étions dans des sortes de parties de jeux sexuels. Les miroirs de la boutique reflétaient toutes sortes de cris de jouissance. La radio accompagnait ces danses intimes. Une Vanina Stéphana venait treize fois par mois se faire astiquer les glandes, elle oubliait les cheveux pour se fondre dans le bonheur vaginal. Pour elle Julia utilisait la tondeuse babylissa pro en fonction vibro-masseur performant. Le doigté jouait. Là, elle avait du temps, une seule cliente se faisait faire une permanente qui durait douze heures. De temps à autre Julia venait lui caresser les seins pour la faire patienter, elle aurait le temps plus tard pour cette gourmande gourmette de cinquante-huit ans. Mais à tout prendre, bien qu'elle fût bi, Vanina Julia préférait largement les bites. Elle disait qu'il y avait plus de travail. C'était les longues minimum dix-huit qui avait sa préférence. A partir de là elle prenait sans problème mais jamais elle ne manquait, dès l'entrée du magasin et l'enfilage du tablier imperméable marine de vérifier lesdites, les petits garçons n'avaient aucune chance. Quand Julia se penchait sur son bel-œuvre, on voyait toujours ses beaux monts de Catherinette par la fenêtre supérieure de son corsage jaune push up glamour à moitié ouvert. Depuis ses quinze ans, Julia avait une devise :"Libérez nos amis" et en effet nos beaux amis étaient fort libres, depuis le Kent collège de Canterbury qu'elle avait fréquenté. Son apprentissage avait commencé en cours de langue française, au laboratoire, casque sur les oreilles. La première fois, c'était sa professeure qui avait glissé discrètement sa main dans le décolleté de Julia. Dans l'instant ses pointes avaient bondi comme des jeunes biches hors de leurs bogues. C'était du plaisir se disait- elle bien que surprise et chair de poule en losange d’imbrication. Deux fois par semaine Miss Wilkinson s'attaquait à ces repas d'adolescentes. En double lames, une lame par le dessous et les dessous, une lame pour les dessus jamais déçus. Miss Wilkinson était une obsédée sexuelle mais complétement lesbienne qui ne se lassait de bien faire. Julietta Wilkinson était docteur es clitoris. Par-dessus, par dessous elle connaissait les mille technologies diaboliques pour le dressage, le pointage, le dessoudage ou le coffrage du petit animal doux logé entre les hautes lèvres de ses élèvres. Touche à tout, sa thèse de doctorat soutenue devant l'éminent Gabrièle Fallope de Modène avait porté sur le su cité, elle s'appelait " étude transversale du lieu du bonheur absolu chez la femme Européenne". Elle en avait vu des gros, des gras, tels des glands, des longs comme des cols de cygnes, des excitables Zabulon, des roses à l'instar de la duchesse Anne, des violacées comme des calottes d'évêques fourrés, des timides comme le nain, des petits filous qui vous filez entre les ongles comme des lamellibranches. Elle les aimait tous sans distinction au-delà des couleurs et des religions et quel que soit l'origine du Commonwealth dont s'extrayait le bijou sexuel. Julia avait pris la foi dans le sexe. A quinze elle s'était intéressée à la paléoanthropologie et la petite Lucie découverte par le père Coppens en ses année 74 de lucy the sky, avait retenu toute son attention. C'était principalement par la beauté de son petit sexe et de ses petits seins d'enfants qu'elle lui aurait bouffé la chatte l'imaginant au goût de pate. Julia lui aurait refait ses nattes, peignées à la Marie-José, et quelles que soient les dates...

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