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lettresdumonde
30 septembre 2019

Vanina (19)

...Sa frimousse de jardin d’enfants, hardie, coupait les liens des nombrils éparses et puis c’est le nombril de Vanina-Cécile qui contenait le lazuli de mon désir. Désir du feu et des cambrures et mon sermon sur sa montagne dénudée, petites herbes chouchoutées, mon gras minet qui miaulait à cheval sur sa Persane, la belle féline aux yeux d’acier. Doux couissements impressionnants sur les jointures de nos caracolées. Et puis la Luciole nommée Vanina Nicole qui l’école décollait mes anges puceaux, prépuce gobé à l’étiquette dans les toilettes du lycée. J’avais aimé le saut de la calotte quand, elle-même en deuil de sa petite culotte disait « viens ma cocotte ». Une minute, juste une minute, je ne respirais plus dans les méandres de ses corolles... ö les filles elles sont vraiment marteau piqueur aux langues de machine à coudre qui vous desquamez les godillots, sur les hauteurs de Sainte Genièvre. Après il nous fallait celui de Houlle, glacée ! Mais la Houlle était du côté de Moulle. Elle coulait en travers de la plaine qui lancinait son cantique. Le Cantique des cantiques. Le cantique de Vanina Véronique qui m‘amusait avec sa boutique du milieu, au creux de sa Sardaigne entourée des deux monts de Nestor qui sans culotte distrayaient la compagnie avec le grand chef parcourant les forêts vierges et noires de ce côté. Je bécotais ses poires pour en extraire le nectar, l’excellent jus de fruits au demeurant, Williams divines de Vanina Laura qui adorait cela ! Elle fabriquait son miel au cœur de ses lolos au gout cointreau. Bloody Laura aux lèvres grenat. Ses gestes amples et turgescents de plaisir dans le parc de mon désir qui montait en aiguilles fines et précieuses. Vanina Laura, mon amour de tous les temps, belle comme la fleur du désir rose avec ses petits seins sensibles comme la corne des petits escargots avec lesquels nous jouions sans cesse. Les yeux comme des prunelles d’avril, bleu-gris merveilleux. Sa bouche, ses lèvres, sa langue frétillantes telles des truites heureuses que je péchais dès le matin. Tout était près ! le tout- prêt savait s‘investir tout fan et motivé pour sa motte brune. Elle est son Dieu ! Elle prie sans cesse, elle entre volontiers dans le temple, maquillé par un désir fou. Elle se masse à la porte, elle est au toucher du petit monstre qui lui ressemble tant sur le seuil du paradis. Dedans elle se sent comme chez elle, des heures elle sait rester, décrète la Justice au cœur de ces cuisses et puis en réalité c’est parfait aimant se poser et manifester ses supports adhésifs. Il tremble, il crie, il pleure, il rit mais c’est au fond qu’il est le mieux, comme un mineur ou un jeune poète dans une arrière-salle d’estaminet, lampe torche au front, parois divines, chaudes et accueillantes. Jamais Vanina Véronique ne vouait le laisser sortir, semaine entière sans interrupteurs, comme des vacances réjouies au hamac parfait, enveloppe de bonheur ! Ses intérieurs, toute la décoration, le design, l’espace, une pure ataraxie. Au dehors, les baisers langoureux pleuvent en crachin, au dedans d’autres baisers dessinant à main levée le jouir, a deux le pied s’enflammait. Tout chauffait dans ce beau bain, tout s’agglomérait, se masturbait et pour le mieux et réciproquement. Joli foyer sans aucune brume, piscine joyeuse sans pull marine. Futaine d‘orgasme...température décuple, corps en été de canicule, nuit courbée dans l’indolence. Son sexe flirtait avec l’absolu, ses lèvres se décousaient, ses lèvres grimpaient dans les rideaux, magie des explosions. Elle gonflait, Vanina Louisa avait son tsar qui se prêtait aux expériences. Louisa enseignait la chimie érotique à l’université des sens ...

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