Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lettresdumonde
2 juin 2019

Être Rimbaud

On a tout dit, tout écrit, tout chanté sur Arthur Rimbaud le "ni laid ni beau" de Manset, le plus grand poète du XIXème siècle, l'enfant terrible de Charleville, l'adolescent rebelle et fugueur

 

100_1335 (2)

 

qui a dû quelquefois faire couler sa peine le long de Meuse en partant depuis le musée, ancien moulin, qui porte désormais son nom au 7 quai Arthur Rimbaud mais quasiment en face, c'est de là qu'il s'est morfondu, imaginant la liberté libre, entre 15 et 21 ans. Dans cette maison, au premier étage, composé de 4 pièces ( 2 avec rosaces en stuc au plafond) on ne trouve plus aucune trace des Rimbaud. Plus-aucune, sinon peut être quelques trous pour une étagère dans la cuisine et puis une tapisserie,
100_1339 peut être (tant les couches furent nombreuses avec tant de locataires qui suivirent, 
je suppose que celle-ci est la bonne !) pour imaginer la liberté rien de telle qu'une prison (d'où l'on fugue) ou une toile d'araignée. Et puis dehors dans la petite cour, les deux petits coeurs des latrines où sont tombées les "célestes pralines". Je est un autre, ou je est ailleurs , Rimbaud a deserté, bien que souvent il soit revenu ce sale gosse à l'air crpule et "aux semelles de vent" ...Et maintenant le cher Rimbaud, à Charleville il est de l'or en barre, il est connu, reconnu, en son pays où nul n'est prophète. sur les petits shirts, sur les mugs, sur les bras tatoués de cette jeune adolescente perdue dans son smartphone et ses SMS, sur les boites aux lettres. L'autre de Rimbaud était vraiment un drôle de type qui était lui même un drôle de type qui était un drôle de type qui était un....IL est retrouvé mais qui donc ?

Publicité
Publicité
Commentaires
lettresdumonde
Publicité
Archives
Publicité