Le feu grégeois
Elle avait du savoir faire
Elle voulait le faire savoir,
ses petits seins en aiguilleur
nous indiquaient le jardin.
Ses yeux bleus surmontés
de paupières violettes
désignaient la pâquerette.
( Ce que j'écris ne vaut à peu prés rien mais néammoins il faut que je l'écrive comme se faufilent les écrevisses entre les galets du fond de l'eau sur mon hôtel de baptise mots, les mots occultent les mots, les mots oscultent les maux pour annoncer la rémission de l' écrivassion !)
Le bleu turquoise de son désir
Se mélangeait au feu grégeois,
Alors nous fîmes l'amour à nadir
En nous éclaboussant de joie .
Du corps de Ludivine Solange
Je fis un lunch saisissant
Ses yeux m'éclairaient tel des anges
Et pleuraient de si bon coeur !
Si l'amour est un voyage dans la lumière
Incandescent tous les plaisirs
Nous brûlions d' indécentes chandelles
Trois nuits durant sur la margelle !
A fleurer nos limoselles
Et jouir comme on se fêle
en traversant nos lunes belles.