Le bol-sein
Elle avait les bols-seins vivant de Sèvres
Sur lesquels il déposait ses lèvres
A ce contact du désir insolent
Elle fleurissait rose adolescent
Ses pointes dressées merveilleusement
Souriaient, elle s’appelait Léa ou Laurence
Nos premiers baisers étaient denses
Sur ses lèvres en bol-seins de sèvres
Il naviguait dans son sexe aux alentours de son destin
Tout ce corps extrait de l’index fut un festin
Elle prenait son baiser dans sa gorge
Pour le sucer comme on fait le sirop
C’en était trop !
De vivre sous sa langue
Il parcourait alors les essaims de son corps
Une abeille avertie
Qui jonglait ses baisers
Sur ses lèvres en bol-sein !
Et puis il dénichait ses seins
Sa main sur ses seins nus
Au hasard de son désir
Au hasard de son désir
Ses cheveux enliassés
Ses bras blancs rêvés
Il la dévorait de baisers
En sa dense forêt
Toute la journée elle suppliait …
Bien qu’ils tracent sous le pull roux
Ils formaient sa paume ses bijoux
Se frottaient malins et filous
Comme le soufre sur l’acajou.
Encore encore et encore et encore
Il ne finissait jamais les amphores
Heureux et doux comme des fous
Dressés comme des coqs andalous
Ses bols seins gorgés de lait
Un jour il dirait sa taille
Où son corps s’entaille
Ô ses jolis bol-seins dans le miroir !
Il lui léchait alors les cuisses
Elle disait « oui c’est ma Suisse »
Nous rentrions dans le cri
Si peu de lumière envoyée par le ciel
Elle était fascinante
Par le Volume de ses bols seins
C’était la première fois qu’il voyait
Des bols seins si impressionnants !
Mais d’impression il n’y avait rien de Renoir
Tout était clair joyaux et joyeux
Bien plus gros que ceux de sa mère
Bien plus gros que ceux de sa fille si gonflée
Jamais il ne viendrait à bout de cette vie gorgée
Elle s’appelait Laurence, ou Léa
Comment décrirait-il la Beauté de ses seins
Si lourds sur son corps gracile,
Si lourde sa poitrine indocile
Bon appétit !