Collage
La vitesse et l’arrêt ont la même capacité à nous projeter au dehors, à coller comme un timbre-poste centrifuge sur une aire corticale figée. Le paysage nous donne un baiser, nous lui rendons à la vitesse d’une bave d’escargot sur une laitue vivante. Dans les accidents vasculaires, basculent les mots, les commissures des lèvres, les images….Le recollage est un travail d’enfant patient dans une cour d’art plastique et orthophonique. Le moment de la Recherche (comme le ferait le petit Marcel sachant qu’il suffit de trembler un grain pour que tout le tableau se transformât), et du fouillage saisi !
De la colle qui coule du petit pot blanc ! Nous léchons le décor comme autrefois et la colle comme une jolie maîtresse désirée qui avait rudement le bon goût, dans sa petite cuillère transparente, du miel. Est un collage la recherche, un isomorphisme religieux, on croit !
Tout doit coller, faire bulle de possible comme dans un jeu-je reconnu. A te voilà, mon Beau ! Nous connaissons trois suceurs d’herméneutique, ils rient par des taches impossibles, le travail est souterrain, au front la petite lampe des mineurs !