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lettresdumonde
13 septembre 2018

Dorothéa (2)

Dorothéa lit étendue sur la prairie telle une limoniade en deshabillé, enrubnnée d'un riche peignoir à dentelles. Ah qu'elle est favorisée la déesse de l'harmonie ! Elle m'offre son regard bleu-vert alors que le bout de son petit pied rose est replié sur son creux poplité bien plus joli que celui de Pompéa Sabina la belle romaine. Dorothéa lit, elle est sainte, parfaite créature à la chevelure belle comme celle d' Emelie Darquer en son pensionnat Franciscain. Ses yeux sont des papillons diurnes, larges fleurs coquettes et vives.Dorothéa la bien-aimée si fort chérie sans aucune blinde est absorbée dans son romencero espagnol. Dorothéa a la passion de l'histoire, guerres, chants d'amour  sur des théatres en feu, romans intimes, peintures de moeurs : tout lui va !

Dorothéa se retourne, s'installe sur le côté, quelques sécamones séduisantes la caressent tendrement sur sa peau fleur de farine. Elle respire, petite sylvette couronnéee mais par quel art cette charmante fille de la lyre me rend elle à ce point fou, elle fait partie du soleil qui darde ses brillantes lous de pollen. Dorothéa est nougat, caramel sous la flamme, amande océane. Dorothéa lit, elle tourne la page vingt-huit de son opuscule, son univers parallèle. Elle est fascinée, enfermée, prise dans un échephias vertigineux. Ses éphélides de Marlène aux yeux verts, la conteuse d'histoire, dansent sur sa peau magique et élastique de belle chevreuse. Dorothéa est belle, habillée de ses vingt-huit printemps gracieux. Ses dents de martinet à ventre blanc embesognent mes baisers zéphirs. Dorothéa adore les compliments bien tournés et affectueux qu'elle remercie par nos complots de bras, jambes et ventres mélangés en ce beau jardin de paradis où les mésanges chantent ... 

 

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