Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
lettresdumonde
6 mai 2018

Ma coloc va toute nue (56) Adélaïde et Tatiana

Julia Lazarilla, Marlène Dioras et Marysa Travin attendaient patiemment assises sur les ruines de Solesmes. Le soleil tapait hard en ce samedi sur les limites entre Nord et Pas de Calais. Le gazon vert invitait aux allongées positives. Les trois jeunes filles s’y mirent calmement en se mélangeant tous les pinceaux féminins, cheveux roux, blonds et noirs, tétons roses, bruns et rouges, poitrines rondes, rebondies et fermes, toisons rousses brunes et rares, sexes chauds, humides et fiévreux, jambes douces, fines et bien dessinées. Une petite partie d’amour à trois, en échauffement du week-end, la Beauté du matin tombait en ruisselant sur ses trois corps divins.  Des trois, Marysa était la plus rebondie. Julia et Marlène pouvaient se lover dans la grâce, avec bourrelets totalement désirables de leur jeune secrétaire préférée. Elle tenait des modèles d’Auguste Renoir et si elle ne jouait pas de guitare son bassin si large pouvait laisser glisser les longs doigts des deux autres sur les cordes roses de sa peau superbe. L’étendue de la plaine pouvait couvrir le mètre trente mais mon Dieu qu’elle était belle ! Les moissons d’aout duraient de semaines, la production du désir remplirait les greniers comblés par la chaleur. De tous ces grains blonds, Marlène y allait de baisers mouillés. Les dunes de Marysa tremblaient sous la langue qui se faufilait comme celle d’un jeune serpent énamouré.

« Marysa, tu es vraiment canon, comment fais-tu pour être aussi forte et aussi bien dans ton corps ? »

« Je ne mange que des bonnes choses, un peu grasses, c’est vrai, beurre fermier du village, j’adore le vin d’Italie, j’adore les vaches depuis toujours et parfois il me plait d’être des leurs.

Julia se morcelait en mordant les tétines adorables et volumineuses de Marysa tandis que Marlène à cheval sur ses lèvres féminines passait en revue son creux poplité.

Au coin du petit chemin semé de graviers blancs et roses apparurent les visages bien faits de Madame Shiki, la mangesque et de son élève polonaise, Helena Clintonvaki qui aurait très bien pu sortir d’un nocturne de Chopin. Madame Shiki portait son éternel kimono rouge et noir qui lui tombait aux pieds. Ces derniers, menus étaient enveloppés de ballerines crème. Héléna, miss Podolie mesurait un mètre huit-cent quatre-vingt-trois et comme Marlène enfilait le costume d’Hôtesse de l’air était possible. Elle serait montée à bord d’un grand oiseau blanc pour y semer par la beauté neuve de son style, la concorde du désir sexuel parmi les voyageurs privilégiés. Héléna rayonnait tout en enlevant sa vareuse qui la serrait.

100_0331

Elle avait jeté aux oubliettes des boulevards passés son amourette, étudiant en médecine à Cracovie et préférait le papier glacé des planches d’anatomie à la vie craquante, à la splendeur réelle des courbes d’Héléna, toutes en subtilité, et qui appelaient, douze fois le jour, pour fermer le dimanche, les caresses douces et désirées, les pénétrations lentes, les chevauchements épars, les courbettes sexualisées. Elle avait connu de nombreux amants, tombés sur la petite Pologne de ses vingt ans mais maintenant, emplie de son expérience riche, incontestablement, c’était les filles qu’elle choisissait et cela collait bien, car des filles, celles de cette histoire co-locante et sans collants, arboraient toutes sortes d’envie de femmes et de tels désirs pouvaient enflammés des étoiles et procuraient l’épanouissant et accessible bonheur.

Tatiana et Eléonore se firent attendre au-delà de quinze heures car le train de Valenciennes avait eu du retard et pour ne pas s’ennuyer elles avaient du faire un peu l’amour, c’est-à-dire ajouter au paysage arrêté , le contact de leurs lèvres mauves et il fallait aussi des doigts précieux et précis à se chatouiller d’autres lèvres  et discrètement…   

Publicité
Publicité
Commentaires
lettresdumonde
Publicité
Archives
Publicité