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lettresdumonde
1 avril 2018

Adélaïde et Tatiana (54)

Les lecteurs bien avisés auront noté aussi qu'Adélaïde portait en accroche-cœur son deuxième prénom. Le premier s'épelait E L E O N O R comme la petite sœur de Le forestier, Catherine, quand elle rejoignait le piano dans la petite fugue. Pour l’heure il ne s'agissait de musique, qu'elle fût classique ou contemporaine, pas de marche militaire d'Alain mais à nouveau le yoga. 100_0308Après le tatrac habituel, yeux fixés, une harmonieuse purification, elle inventait de nouvelles positions, elle pouvait transformer le pont en jeux de nids de poules et de bosses exotiques. Tatiana chantait du Victor Hugo : " J'ai cueilli cette fleur pour toi sur la colline. / dans l'âpre escarpement qui sur le flot s'incline, / Que l'aigle connait seul et seul peut approcher, /Paisible, elle croissait aux fentes du rocher.  

Dans ces postures baroques et circulaires, il était difficile à Tatia de cueillir les lèvres roses de sa cousine mais elle était prête à mourir pour un baiser, à se plier 

251436174comme une contorsionniste ou des goémons emmêlés. Les deux filles n'étaient pas nées en soixante-neuf, chiffres effondrés et corps itou mais elles n'avaient rien épargné des acquis sexuels.

"Tandis que je songeais, et que le gouffre noir / m'entrait dans l'âme avec tous les frissons du soir".

"Non maintenant !" disait Eleo en lâchant ses huiles qui glissaient sur leurs joues cerises.

"On pourra partir à Prague, Julia nous prête !" dit Sylvie Tatiana," A condition que l'on n'oublie pas Solesmes et les baldaquins coquins et sans lingerie.

"Si, c'est sans lingerie et gorges nues, ça me va comme un gant" conclut Adélaïde

 

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