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lettresdumonde
25 février 2020

Vanina (45)

... Et son désir : on saurait tout sur Vanina-Victoria. Pédro était tombé raide amoureux de Vanina Victoria et de ses jambes de fée du mois d'avril. Sa bouche pulpeuse comme une pêche de Montpellier mettait en lumière et en Beauté via ses monts en seins, ses cils noirs, ses sourcils noirs, avec le rouge de ses lèvres, sa petite mèche de cheveux noirs sur son front qui lui donnait le charme des charmes et la douceur d'une mère chargée d'enfant. Le scénario voulait une future maman. On aurait pu imaginer Vanina- Gabrielle de Renoir jouant avec de la pâte à modeler pour former des petits animaux avec Jean sur ses genoux. Vanina Victoria était belle tout simplement et nous faisions croissance en raz de marée. Cela aurait pu aussi bien se passer dans une agence matrimoniale lgbt où la loi était un peu décapotée. Les couples de toutes sortes étaient en rébellion contre toutes les horreurs faites à l'homosexualité. L’homophobie, ici, était totalement dévalorisée, chacun pouvait jouir à sa façon. Le bonheur était celui qui était le bienvenu pour chacun d'entre tous, gay ou lesbiennes. Vanina Victoria était ouverte à toutes les sortes d'expériences, Pedro le sentait au premier regard et ils eurent entre eux un peu de sexualité à la mode espagnole d’Andalousie quand dans les champs d'Olives, les olives volaient criblant de sexe les travailleurs agricoles tachés aux démons de l'olive noire de grâce ambivalente. Dans le film des cyclistes nus traversaient l'écran, la peau était leur seul vêtement, sachant bien que tous étaient fait du même moule d'ailleurs les selles étaient encollées aux reliques de l'inutile sans intérêt. Vanina-Victoria était mariée avec un homme beau doux comme un billet de banque obsédé par les seins de Vanina Victoria qui ne cherchaient qu' à s'échapper du corsage satin. Pédro prenait tout le temps qu'il lui fallait pour rendre à l'orgasme, en tétant les tétons bruns de Vanina. Victoria mouillait tel un urodèle au ventre jaune sautant dans l'eau au premier bruit dans sa nature. Victoria chantait mouillure abondamment comme Nana Zolesque dans tous ses orifices, jusqu'aux nouvelles galeries, signes évidents du printemps que le marié pouvait cogner le huis, entrer en ses dentelles de chair d'ange, ses lèvres avaient fait de la place, s'égosillant en bec fin d'oiseau surpris par la taille des impétrants. Le bateau draguait l'avant- port sexuel de Vanina qui de toute façon n'en avait pas besoin, jamais complète, rien ne pouvait repaître à mon plus grand désir. Quand Vanina faisait des pauses, nous pouvions alors continuer les débarquements assurant notre omnipotente et jalouse en ses fécondes chairs. Vanina était en crème fouettée, ses anneaux, ses écluses, nous serraient et nous montions, changeant d'étages, par ascenseur liquide, parvenus au niveau supérieur. La salive participait à nos ébats fluviaux coulant entre ses plaines qui divulguaient la passion toujours neuve. Son delta était en or comme le cerveau de Sartre et Vanina Victoria m’accablait de baisers purs et puis le film reprenait sur le même ton goulu. A vingt-cinq ans Vanina Claire avait déjà changé de visage, perdue la luminosité sublime de sa peau et de ses yeux. Était-ce le temps qui avait fait travail, juxtaposé ses balles sur elle ? l’excès d’amour aurait- il pu un peu user le parchemin de son visage ?

Et non ! Vanina avait vieilli contre le temps et que de plus en plus en plus belle avait rendu le voyage de l’amour, ses bicyclettes essayées dans la chaleur des jours comme sur une île de Ré, la Beauté de ses compas, le travail de nuit sous les étoiles bleues, Vanina était sublimée. Mais bientôt par la fatigue, le roman de l’amour allait vieillir, s’arrêter en rase-campagne sans suite pourtant dans d’autres vies, l’Amour, allait prolonger sa certitude d’être au monde pour le bienfait.

Si Belle !

Fin

 

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