15 août 2019
15 Août
Ce matin le monument s’est garni
De grands étendards claquant au vent
Derrière les anciens courbés combattants
Des enfants poussaient des cris.
Des hommes étouffés par la mort patrie
Subissent à nouveau les roulements
Des tambours cardiaques des souvenants
De grâce laissez dormir un peu l’oubli !
La guerre engrosse toujours la mort
Les tranchées vomissent les fausses couches
La vie éteint sa flamme orange farouche
Des noms communs que le marbre blanc dévore.
Les « plus jamais ça » tombent avec la pluie.
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