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lettresdumonde
16 juin 2019

Priscilla

   Priscilla s’est accoudée à mon désir avec ses jolis seins de princesse et la flamme de sa foune en feu, nos baisers se sont agglutinés sur nos faïences bleuies, nos sexes se parcheminaient en décalcomanie, belle si belle était ma Traviata , nous puisions dans nos corps nos baiseuses ressources, envoutés  par la nuit aux yeux rieurs et le voile de ses secrètes Beautés, se lever en cadence sous nos regards féconds, ses seins épluchés  nos amours obsédés, ils se dressaient bien plus haut que le Téidé, ses aréoles étaient lac où l’on se jetait, Priscilla argumentait avec force les rubans du plaisir déchainé qu’elle faisait pleuvoir sur nos sens éblouis, c’était des fleurs qu’elle lançait à l’angle de nos  huis. Toutes ses perles de nacre elle les collectionnait, l’inventaire nous faisions de toutes ses beautés, Priscillia était la lumière même cherie, ses pupilles la ferveur qu’elle sème, nos langues amoureuses se touchaient de chaleur, nous avions l’eau et le vin de Honfleur, nos sexes jaillissaient en volcan de fournaise, les cratères bouillaient et fondaient notre glaise, Priscillia gonflait sa poitrine copieuse, accumbens généreux enfoui criait la vie heureuse, ô la poitrine de Priscillia ! Comment vous dire lectrices les sommets d’ Himalaya ? Et c’est à prendre du savon noir moussant, à passer sur ses beaux seins blancs que le feu depuis nous se déclaraient, et encore des baisers à tant s’échanger, Priscilla offrait sa peau de diva brune, sur laquelle on bricolait des succions de lune, ses grains désirables par million se roulaient dans mes mains amphiprions, nous sonnions au portillon de ses nymphes pulpeuses, laissant heurter le buqueur sur le support brun, sentir la chaleur envahir le désir et se blottir en nos corps pour un après midi entier, nous sentions ses seins se durcir comme l’amidon, elle était l’amie dont nous rêvions, si je passais dans la vallée obscure de Priscilla, elle ne redoutait aucun mal car nous nous accompagnions, nous nous conduisions, nous nous défendions, voilà ce qui nous rassurait, Priscilla était compagne de jeunesse, femme comme une source d’eau pure, nous buvions à cette source ferrugineuse, nous nous remplissions de bonheur, nous trouvions la joie, Priscilla était aimable et gracieuse comme la gazelle de sheherazade, son corps nous comblait toujours de plaisir depuis la petite cour d’école autrefois chez madame Solange, nous nous abandonnions sans cesse à notre amour sous le couvert des jours, ô que d’amour splendides nous avions rêvés sous le bleu du temps ! Priscilla était mon féal et mon algorithme, muse ô la la l'éternel ! Jamais sa robe blanche ne flottait sur le fil de l’eau, quand je l’aimais sa corolle dormait dans le soleil, ses lèvres palpitaient comme les rouges coquelicots en son sexe faon que nous sentions comme à la Napoule, elle était houle et saoule triant le primitif et l’éternel…     

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