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lettresdumonde
5 juin 2019

Dorothéa (6)

Au plateau des saveurs de Dorothéa la croquante qui avait commencé sa médecine en première année commune de santé parce qu’elle voulait donner du sens à la vie, c’est-à-dire se battre contre l’inanimé, la destruction, le morcèlement, nous étions monté sur le mont Olympe en pensant à Olympie qui avait ôté sa petite culotte devant les caméras face à la grotte de Lourdes, mais nous ne la connaissions pas... Elle dansait nue comme la Vénus hottentote exhibant ses seins … Dorothéa, habillée en divine matelote, était concentration et éveil intérieur devant son petit cœur. Il y avait cinq jours, cela était invivable, que nous n’avions pas fait l’amour, de ne plus sentir ses seins bien ronds se promener sur notre destin. Ils me fascinaient, dessinés par le plus génial des artistes, peint par le plus sacré des pinceaux aux poils de martre. Dorothéa, mon amour dauphine avait un roux qui nous coulait entre les doigts énamourés qui chatouillait son minou inversé. Elle ronronnait dans mon désir avec ses cheveux dans mes yeux et les outils du peintre dans son fourbis. Son four bis nous réchauffait jusqu’à l’antre de la passion pour elle, comme un petit pain aux amandes encore chauds sous ses baisers. Des baisers de pluie et de soleil qui se donnaient comme des abricots dorés. C'est mademoiselle Dorothéa qui s’est fait manger le margoulis, non par Mélanie, son amie (même si autrefois, c’était un jeu pour ces deux-là, de se placer en vis à vis, juste à l’endroit des clitori, elles crient, elles crient, elles crient, il fait si chaud au paradis !) qu’elle a très fort jouie. Dorothéa a l’art des ponts, pour elle l’amour est un vrai bijou arc en ciel, organes dressés comme des fous, donne-moi donne-mou, donne-moi chantait Dorothéa la divine chanterelle avec sa peau de mirabelle et son clitoris au bord de sa venelle. Nous empruntions le délicieux chemin bordé de fleurs de jouvencelle. Nous touchions la rondeur de ses seins aux dure pointes de dunes immortelles, parois suaves (Ainsi que Bashung nous étions immortels), comme à l’angoisse chez Rosset elle disait « entrez, faites comme chez vous ». Alors nous entrions comme Rimbaud sur la Meuse vers les halliers. La fin de la matinée, ayant un peu trop déjeuner d’amour sur les bords de sa Meuse à elle, en écoutant le chant des oiseaux d’océan et le sifflet de Dorothéa qui amoureuse criait son désir au peuple du vent, nous nous étions perdus dans la forêt bleuâtre de l’été rouge. Devant la cheminée du chalet égatté de Dorothéa, les parentaux absents, au cœur d’une prairie égarée, nous commencions à nouveau à frictionner nos désirs délirants et ballotants, accompagnés de la valse des vêtements qui étaient morts dans le feu. Ma Lorelei, tous seins dehors, proue sublime de voilier, formidable dolmen breton, se prêtait à la caresse insistante et bleue expulsait dans les stries de notre désir commun, un lac époustouflant. Sa gorge était blonde comme la plage, vers Stella, aux grains du désir absolu. Toutes ces caresses parsemées, légères comme des passiflores avec en toutou nos baisers partagés et multivores qui s’abricotaient dans le dédale des sexes vertueux et quasi marins. Dorothéa avait des iles canines qui ne vous lâchez pas des yeux. Nous suffoquions devant la grâce de son corps qui s’offrait comme des pâtisseries religieuses cuites à la ferveur de nos touchers. Nous effectuions des attouchements fiévreux, des morsures vénéneuses au parfum de colchiques, des bisous miraculeux sur ses lèvres intimes et founesques. Intimidantes et intimidées elle pleurait de joie jusqu’ à ses douces montagnes binaires et roses. Nous avions la sexualité et la connaissance comme deux sœurs jumelles inséparables qui tels un Janus à double visage nous exposaient à de redoutables défis, non décidément aucun syndrome d’hommes savants. Tout était réussi ! La lumineuse beauté nichée dans le vocabulaire des montagnes. On s’appuyait l’un sur l’autre quand on voulait rejoindre le ciel des ébats amoureux ! Notre biodiversité était faites de zones humides et tropicales, nous avions Pénis et Clitoris neigeux, lèvres Rimbaldiennes, petites ténébreuses et grandes lumineuses, gouffres nouveaux, pompes aspirantes, baisers volés, obsidiennes gonflées, fougues mentholées, hampe fragile, et luminescentes, boutons de roses, sylphes érotiques, nymphéas juvéniles, paupières ombreuses, golfe d’ombre, cils ventraux, pupilles explosives, sexes rubiconds, cartouches sensuelles, Bonifacio, attirances virginales, exploits forcés, jouissances nubiles, sentes aux plaisirs, nectar d’ambroisie, pucelle Donrémiesque, points cumlinants, orgasme d’outre- rein  et d’outrance, aréoles des mammes, alvéole fruitière, routes chinoises, passion jouissante, fleurs bleues myosotis, coassement des diables, perversion lunaire, pet de nonnes, jattes fleuries, potentiel d’action, sperme féminin, seins d’albâtre, couilles goitreuses, gorge albâtre,(mais ne soyez pas trop puritain aurait dit le Michel de 88 ans !), atroce enculade, flot de sang, flow des lèvres, PNL, nuée indécente, nues, nuage verbal, mots de cassis, plaie déroutante, amours débutantes, gonades fruitières, chinoiseries sexuelles, auvent ouvert, sexe type tout près de Luciana. Dorothéa Michon, s’est mordu la petite virgule personnelle avec son entonnoir bien fait, un léger camembert d’Isigny sur son petit gras, ça coule, ça coule, ça coule, le beurre qui a mouillé ses talons et le plaisir, tout doucement, a mangé à la coque son désir. Quand le plaisir a croqué le désir, elle s’est retrouvée tout ensommeillée couchée sur un lit d’abeilles, ses seins à la confiture de fraise ont vu passé nos doigts sur le sucre et Dorothéa a forniqué dans le stupre et dans son rêve. Elle s’imagine ôtant ses basses résilles sans résistance et complicité, ses beaux nénés durs comme le ciment au vrai ! Ô ses jambes longues de Dietrich, olé ! Et puis la jouissance a fleurie dans ses grands yeux houriesques, c’était le blanc qui avait tout dominé, son noyau accubens était ultra gonflé comme un gland rose et ses bienfaits.

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Mais l’amour était toujours a recommencé. Au réveil ça recommencé depuis les chevilles jusqu’à la bouche sucrée., depuis ses fins pieds jusqu’ à ses lèvres nacrées. Dorothéa avait un très joli nez et une très grande liseuse, un corpos de poupée et des yeux violets comme le u de l’oméga qui mordait le plaisir de juillet. Maintenant elle lit nue au séjour, un roman d’amour à l’eau de rose, elle en a marre des tables de la loi médicales, elle offre, enfauteuillée, aux regards, ses bijoux forcenés. Le miroir est devenu un œil malin qui se rince de glace vanille le cornet. Dorothéa joue la musique de son joli corps aux touches de piano de douce peau. Elle vibre d’amour, eighteenager avec son clitoris sur son cœur, jamais elle n’a peur de vibrer ô ma soeur ! Dorothéa est une coquine de douceur qui lit et apprend par cœur, les lignes de l’amour, les œufs au beurre, c’est la chanson et le refrain moqueurs qui dans ses auburn attrape-cœur déroule dans ses paupières le paradis en couleur…

                                     spacemat "Dorothéa"

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