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lettresdumonde
21 mars 2019

Et Lady Di ...

 Internet nous change, une opération à ciel ouvert, mettant Broca et tous les plis hémisphériens, comme des boyaux, chargés d’imaginaires et de tous les fantasmes, à la portée de toutes les mains, de tous les yeux. La technologie exhibitionnent, par le cœur et par la main, vient nous chercher, ne savons pas résister ! La roue nous a transporté, les ailes nous ont fait voler, nous sommes devenus des roues communes, chaque passage de rayon, rayons que nous sommes, est un jeu, un tourbillon : entrez dans la danse. Plus de cacher, plus de cachet, rien est caché ! Dans le réseau où coulent les pulsions, les additifs sont posés par les regards, les commentaires, la grande machine communautaire où le linge perd son propriétaire. Nous fusions dans nos fusées synaptiques excitatrices. tout va passer, si transparent, si fusionnel que nous ne verrons plus rien ! ô ce bain commun, si excitant et si troublant sur ces bulles, écume de rêve !

Mais qu’avons nous vraiment inventé au fait? Un lac, Narcisse penché, ébats amoureux, tous dans l’eau, sexe et bagarre dans l’onde pure et impure, laissant frisson sur le reflet ! Le dit, le non-dit, le pas encore dit, le bientôt dit, le redit di-dit  et lady dy !

Jamais peut être, nous étions arrivé là ! Sachons nous bien où nous sommes, les mots sont devant nous ! Notre visage est il notre visage quand le caillou, en ricochet, trouble. Techné, mon art, Mona Lisa !

Un grand « vido », on dit pour le feu en nord, pour jeter dedans tout ce qui brûle, les grandes flammes, comme du pur après la cendre !

Mais qu’est-ce donc qui est fabriqué, par une des filles nouvelles de la science, un monde commun, à la portée, mais si riche, comme la vie, son modèle, où nous ne pourrons, non plus, allez tout voir, bouteille à la mer ! chaque blogeur mange sa quantité de statistiques, au premier clic, combien de suceurs, blogodépendants ? Une connectique chauffant c'est l'assurance de l' Everest ! 

Net, tout est net, dans cet arrière monde, qui n’est encore que notre monde. Je rêve d’un loup, d’un cheval, d’une prairie, d’une Gaïa utilisant le clavier, nous parlant de nous, encore et toujours, mais vue d’ailleurs. Le point de vue de la niche, des yeux apeurés du singe, sur laquelle le grand arbre s’abat !

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