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lettresdumonde
19 mars 2019

il existait encore des cris !

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   Nous nagions dans la nuit des rêves comme sur un fleuve Cantor, Gödel ou Cohen, incapable de décider si la nuit infinie se finirait ! La nuit a des ciels étoilés, dans nos vaisseaux rouges  navigant, il y a  d’autres vaisseaux nébuleux et puis d’autres  vaisseaux encore. Nous nous couchions dans les deux-huit pour former l’infini. L’infini des amours, éternellement répétés ! Etoiles des rêves ! Dans les trous à mots, le cirage qui se voulait noir comme une énergie magique. Et la Nuit avançait, montée sur un cheval blanc, des portes, des portes comme chez Borges (1899- 30 ?). Et Babel penchait, avec toutes ses langues de feu posées infiniment sur les feuilles de vignes. Qu’avait-il perdu les petits de Masaccio, visages et sexes cachés, dans l’infini Florence ? Nous cherchions la connaissance de la connaissance de la connaissance de la connaissance et de la connaissance …..Grâce à nos yeux vairons perçant l’infini de la Nuit. Une musique de nuit dans un kiosque bariolé  jouait silencieusement sa petite mélodie, nous levions légèrement le voile mais à nouveau l’Infini ….Nous étions en répétition, nous étions en différance, de Gilles en Jacques, deux leurres déridés. Hélène pour la vie, six sous pour un jeu de langue, un jeu de mots infini.

 Nos infinis littéraires tiraient la langue dans le galimatias des  asthmes infinis. Oui, il existait encore des cris !

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