11 octobre 2018
Recomposition Senghorienne
Fidèle, je mangerai les fleurs blondes de tes troupeaux
Quand je reverrai mon pays, l’horizon pur de ton visage
Pleurant dans les ténèbres, au creux maternel de la Terre
Et des nuages de torpeurs oppressent ma poitrine.
Ah ! Peut-être demain se taira la voix pourpre de ton dyâli
Je t’ai offert des fleurs sauvages, dont le parfum est mystérieux
J’ ‘étais assis sur la prose d’un banc, le soir
Les cordes hautes des kôras, la musique subtile de ses hanches.
Des parfums fauves, d’épaisses nattes de silence
Et les rames mélodieuses et lentes ruisselaient d’étoiles filantes
Tes mains douces à bercer mon cœur, ô palmes sur ma peine
La plume du talbé chantait tes cils, l’odeur des parchemins.
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