8 septembre 2018
Vies minuscules
Comme sorti de Pierre Michon, d'un invisible récit de vie de Rosenvallon ou encore d'un herbier humain et infâme de Foucault, le petit homme tout vêtu de noir marchait dans la ville sombre, sans but. le ciel n'avait pas choisi entre le bas et le haut. On aurait pu croire une confusion. Hier cet homme, cet ombre maintenant qui errait, avait perdu le fil du lien d'avec la société. Pénible et seul dans
les griffes d'un Temps qu'il ne savait plus mesurer. Il errait simplement sans possibilité de plumes, sans possibilité de mots, un fantôme à la lisière du monde. Il avait perdu sa Dorothéa ...
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