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lettresdumonde
17 juillet 2018

Gérard Depardieu

J'aurai, encore une fois, à travers le train, rencontré l’une des paires de jambes les plus belles du monde. Comment le monde peut-il savoir que j’aime cela ?

Je pars du talon avec mes yeux, je remonte sur le mollet, celui là est formidablement joli, rond allongé et de couleur adéquate, je monte encore, m’abime sur le genou, il est bien fait, ma paume s’y marie et puis ses cuisses rebondies que je juge douces. Les deux se rejoignent à l’endroit du bonheur, ici, je peux imaginer car il y a une jupe short bleu pour moi inutile. Mes yeux sont perçants, ils percent, je vois le duvet corbeau clair joli et excitant. Je devine son sexe. Ses lèvres,les grosses sont très grosses, les autres sourient. Je remonte encore sur son ventre, un ventre de bel oiseau, c’est une sorte d’oiseau de Fuentes avec son nombril gracieux, peut être extrait d’un Mahfouz Nilois quand la danse se marie à la sensualité. Et puis je monte encore et là se dessine les deux merveilles pamplemousses rosés, plus douce que douce avec leurs pointes insolentes d’environ dix-neuf ans tout en haut qui mettent en toile de tente le corsage accueillant les bédouins assoiffés. Un corsage avec des petites taches bleues. Je me penche un peu, elle sait que je la regarde, elle ne bronche pas, je vois le soutien-gorge en dentelle blanche. Elle respire bien et légèrement, les yeux fermés maintenant comme au premier baiser, et calme. Les jumeaux montent et descendent sensuellement et ça respire. Et puis je monte encore pour tomber, au-delà des beaux monts, vers le nord, sur son cou laiteux, perlé de quelques roses. Son cou comme une presqu’ile se jetant sur son visage harmonieux. Sa bouche d’abord, ses lèvres roses et puis ses yeux, ô ses yeux ! Ses yeux comme un point d’eau où je m’en irai boire, tout à l'heure.

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