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lettresdumonde
25 juin 2018

Le goût de la vie et le sel des mots

Nous avons aimé Françoise Héritier petite fille qui aurait décidé de faire les sciences anthropologiques buissonnières comme une perce-neige timide qui jaillit ou glisse avec son bonnet rouge sur un miroir Breughel. Comme il est bon le parfum du subjectif !

   Trempant notre plume dans l’écriture à encrier, les petits vermicelles en soupe de lettres à recomposer, les petites miettes à Marie - Madeleine qui  picorait sur son llit malade – alors que le buvard facétieux dessine des nuages noirs- nous avons chacun, bottes de sept lieux ou larmes à écouler, la rencontre des grands loups sous les chênes aux pendus de Saint Louis.

Hier, je croise Rimbaud, " ni laid ni beau", sortant de son atelier à voyelles, alors que sur la ville de Charles plane Baudelaire. Hier, c’était les fleurs du mal, bien vu la pipe ma chère, aujourd’hui les explosions de la vicriture !

   Alors que Jacques déridait la langue en une  fesse déconstruite, nous, nous démontions le Play Mobil de nos enfances déjà façonné avec ses jolis joints de réprimandes. Dans le bol de la vie, quelquefois on trempe le doigt, chocolat à la commissure des lèvres, dégoulinant. Ce soir on fauche les squelettes à lettres, qui n’ont pas mâché dans les corps, les colles blanches de la vraie vie. 

Le goût du sel , la vie des mots d’ icelles, toutes mœurs comprises que nous aimions, la VIE .

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