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lettresdumonde
16 mai 2018

Au bout du temps...

Au bout du temps, il s’était demandé ce que l’on pouvait rencontrer ?  Autre chose que Lui ?

Cette espèce de noyau dur et fuyant et qu’est on autre qu’un bloc de solitude pesant, selon les fois, des millions de tonnes et qu’on ne peut bouger, tandis qu’ à d’autres moments des joies s’insinuent à tous les carrefours : c’est la naissance d’un enfant à onze heures trente quelque part dans la couveuse du monde.

   Il se demandait ce que l’on faisait de nos vies, vraiment, chacun enfermé dans les quatre murs de nos cerveaux pliants ? Des choses sans importance mais qu’est-ce donc qui est important ?

   Quand l’ Amour se met à nous douter, quand nous commençons à regarder, à nous poser des questions ? Quand la neige est vue blanche, nous n’avons pas réussi !

Mais que s’agissait il de réussir ? Savions nous ce que nous cherchions ? Nous étions arrivés ici, c’est tout et après, tout, tout était plus fort que nous : la vie surtout !

   Nous y allions, comme on lance une toupie sur un sol arrêté, et puis cette toupie s’arrêtait aussi. Cette vie qui est une toupie eque nous ne savons pas « combien fort » elle fût lancée. Et puis il y a eu tous les vents sur le lancer initial, vents freinant, vents accélerrant, vents tournoyant. Se regarder tourner : sur la piste d’autres toupies attirantes, répulsives, s’entrechoquant, et au toucher s’arrêtant, vite dans la passion.

   Alors que faire dans la nuit et même le jour ? Passer sans regarder, hautain et méprisant ? regarder ces gens, charpie de lumière dans les yeux, aveuglant !

Il dit, nous sommes mystère et tout est mystérieux. Ne savons nous pas ce que nous faisons ? Une fleur nous regarde, elle se tait et nous parlons sans comprendre le dixième du rien. Des mots avec des bouches prononcés, avec des doigts fabriqués, avec un œil au bout des doigts : pour voir !

Essayer encore un tas de lettres qui pourront être reprises, gardées, brûlées, jetées, déjectées. Que peut on faire ?

On s’occupe en mettant des corps dans des postures particulières, choisies peut être, imposées par le vent .

Le vent, c’est le vent seul qui ..., il balaie, nettoie, fait branler les certitudes et aussi la pluie, tirée de nos tristesses, argumentée par des nuages lointains.

Quand tout est noir, dedans, dehors, quand dehors fond sur dedans, qu’ils se mélangent, au point de ne plus savoir qui est premier ?

Troublé, troublant .

Où sommes nous ? maintenant mille penseurs ont essayé de le dire, pensées avant les mots, fort vite, avec cette avance du penseur, tricheur !

Tout a été dit, des synthèses ont été tenté et à chaque fois tout a été redit, quelquefois augmenté !

Pourtant des,des chemins, des clairières ont été oublié, des chemins fermés, des labyrinthes, où est le manger ?

Il laisse tomber des voies, elles n’existent pas, pas encore, météorites insensées ? Où est lumière : il s’est perdu sans paire d’ Ampère !

Le difficile, le non voulu, l’ obligatoire et les chenilles lourdes, ses rappels à l’ordre, ses punitions. Se plier dans des boues pressantes et sales, des boues collantes, des précipices fatigants !

Pleurer quelquefois sous un sol ou une baignoire blanche avec une télé pour oublier, loin de moi ! Continuer à tourner dans un coin isoler, s’immoler devant une belle personne.

Naître, comme Eglantine, front abritant de pensées, inconnues, bouche si petite et bien faite. Croisée des continents, le noir et le blanc mélangés.

Une possibilité, la naissance d’un soleil, d’une planète, d’un mystère, d’une Mrs Terre,Miss Terre avec son ombrella lumineuse !

Il n’ y a plus d’amour, son costume est grisé, pluie dans la poche droite qui inonde au voisin, pleurs dans ses yeux, pluie dans le passé qui fait faux-bonds !

Comment est-ce arrivé ? Comment est-ce parti ? Qu’est-ce que c’était ? Rien compris des solitudes croisées comme des fers amis !

Une foi de peut être, une tricherie véritable, un abandon merveilleux ! une joie !

Et puis tant de brindilles mouillées, bêtises, au feu de l’être, la surprise d’un bâton planté à la roue des rêves, un retour sur soi !  

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