Ce profond désir de fin
Il y eût le Temps de l'inconscience
Il y eût le Temps de la prise
Il y eût le Temps du "bah, c'est comme ça"
Le Temps des froids hivers transformés en bels étés
De la Chaleur qui faisait fondre les heures
C'était le temps où ça passait très vite, aux environs de cinquante
Quand les âges montaient sur des sommets
où l'on partait paisible dans les acceptations désertiques
Et nous avions beau avoir posé des milliards d'enfants
nous procurions dans les projets les désastres Fiona.
Nous aimions cette planète par un ombilical cordon
Elle nous donnait les Anges, les Fleurs, les Oiseaux de Paradis
mais en nos cocardes nationales nous coupions
inaugurant les Temps arrêtés des mondes indifférents.
Les artistes du futur naissaient toujours trop tôt
Voyant clair dans les plus sombres brouillards
nageant sous l'eau avec leurs poumons infinis.
Alors que les montres à moins cinq se figeaient.