La cataracte à Gaïa
Notre œil humain au cristallin volcanique du « pays de glace », le feu qui court sous la neige, soufflé de poussières et de cendres - comme à Herculanum : le temps s’arrête aux horloges du monde- est devenu opaque.
Médecin de nous mêmes , nous imaginons les causes métaboliques –diabète- ou toxiques après tant d’absorption de produits chimiques mais nous ne savons pas, sinon compter nos paysans parkinsoniens de nos campagnes pesticidées , les criquets meurent, et les abeilles désorientées souffrent du bon Aloïs Alzheimer ! Les tentatives d’opération sont dans les crises à répétition et voici « le temps du monde fini » où l’ écologie à nouveau, comme avant la science et les explications rationnelles, fait craindre que le ciel peut tomber sur la tête et les avions s'arrêtent.
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Le même encrassement touchent nos usines mais nous n'arrêterons pas le "flux tendu", "le juste à temps", malgré le suicide massif des réacteurs ouvriers qui ne supportent plus la cadence, "tourner plus longtemps" quelle folie quand nous savons que l'appareil vieillissant doit être jeté !
Gaïa a t-elle mal au ventre ? Ces rivières souterraines, artères de vie, expriment t-elles au pôle corticale , quelques souffrances migraines ? Notre philosophie est une question, un étonnement ! Tout ne sera pas compris !
Sur le ventre de Gaïa, nous avons vu, à longueur de milliers de kilomètres, des traînées de bitume qui n’en peuvent plus à longueur de journée de voir défiler ces camions en millions de tonnes, crachant leur fumée toxique : au sol aussi la cataracte et l'asphyxie guètent et
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Cauterets ne pourra pas accueillir tout le monde, Lourdes est abandonné !
Que ferons nous ? certains disent "faire semblant de rien" : ils ne convainquent pas !