Ilan et Mireille
Et je pense à ta mère
La tristesse d’une mère
Qui perd son enfant
Mon empathie me fait des larmes.
Ici maintenant déjà des procès
Du bruit, du bruit, du bruit
« faut-il bien les traiter, « ces monstres » »
on mélange, on mélange, on mélange.
Tout va si vite et les marches blanches sont si pâles !
A aucun moment la société ne s’est vraiment arrêtée
Comme on se souvient dans le silence à Jérusalem
Tous les ans aux anniversaires de 6 millions de personnes.
Aujourd'hui , on s'en prend à ta grande mère, Mireille
Elle, dèjà à peine revenue de la mort.
Ici maintenant, l 'horreur, la Shoah en raccourci
La même cruauté
Démultipliée sur un seul, sur une seule
Comme un peuple à eux tout seul.
On dit quelquefois que l' Histoire ne se répète pas !
Tout est possible, quelqu’un l’a dit !
Et il ne suffit pas de dire barbares
Car ils parlaient notre langue, ceux là
Qu' à donc raté notre société quand elle réussit le barbare ?
Quand l’homme perd le sens de l’homme
A lui même étranger devenu .
Quand il chosifie, bestialise, brûle et assassine
Avant de passer à autres choses
Non : nous n’avons toujours pas compris !
Un enfant est mort, une vieille femme est morte
et c'est nous qui mourrons aussi,
Parce que les représentations horribles et remâchées disent
Juif= argent = mort.
C’est la honte et l' horreur combinées.
Bâillonner les porteurs de haine
Ceux qui arment par les mots
Qui arment des bras partout