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lettresdumonde
23 mars 2018

Adélaïde et Tatiana (53)

Mardi, Adélaïde Océane, aprés avoir brillamment réussi ses examens, avait envie de partir en vacances, quelques jours, disons treize. Elle l'avait ben mérité avec sa mention trés bien qui avait coulé naturellement. Malheureusement les bourses communes étaient plates comme toujours ainsi que  les rés mantas de Nausicaa. Elle aurait aimé Prague, la baroque de Bohême ou Dubrovnik, la Byzantino-Vénitienne pour ses antiques ponts. Mais c'était impossible, les euros étaient rares comme les cheveux sur le crane de Giscard et bien manger du boulghour biologique était un luxe, côutait souvent un bras, soustraction nécessaire pour conserver l'esthétique nécessaire, chère aux filles. Serge bossait sur ses maths, allongé sur le lit commun tout prés de la fenêtre sud et unique qui voyait passer les rails du métro. Il était retourné à son Fourrier et ses températures. Tatiana, installée sur la moquette, travaillait, pour le garder en forme et élastique, le petit trampoline de son périnée charmant.

"On partirait pas en vacances tous les trois ?" demanda t-elle à la ronde.

"On a pas l'ombre d'un sou !" répondit Serge qui soufflait comme une tramontane sur une équation bancale.

"Pourquoi pas ! inséra Tatiana Sylvie, on pourrait demander à Julia et Marlène si elles ne pourraient pas nous faire un petit prêt".

"Bonne idée !", répondit Adélaïde qui baillait large, on voyait ses dents nacres de Nagano où le meilleur des sports aurait été un long baiser à déposer.

"Elle devrait pouvoir nous faire ça, elles ont super toutes les deux et puis ingénieure et maire, ça doit quand même pas mal payer, non ?".

" J' les appelle " financa Tatiana qui lissait ses longs cheveux rouges d'incendie, style Elsa au miroir.

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Serge pestait sur son problème qui resistait comme le lion de Jean Moulin. Océane, passant par là, lui donna gratos avec une facilité déconcertante, la clé qui pénétrait dans la serrure de l'équation.

"C'est évident!" fit-elle, " Regarde là, posant ses souples seins sur la tignasse brune sur la tête de Serge.

"Allo Julia, comment tu vas ?"

Julia Lazarila était en entretien, elle ne pouvait pas répondre, ses grands yeux noirs touchaient le plafond de son bureau windowsé. Elle s'excusa en assurant qu'elle rappellerait plus tard.

"Mais regarde, Serge, tu le fais exprés ou quoi, tu vois bien la puissance là !"

En effet Serge sentit la puissance quand de plus en plus il avait  l'échancrure d'un ancien corsage, pas si sage que cela qui dansait sous ses yeux et troublait ses zones du désir. 

"Dis Océane, je bosse là, je dois rendre la copie demain à huit heures, tu peux m'aider s'il te plait ou me distraire mais pas les deux en même temps, c'est pas bon pour ma concentration".

"Tu as tort Serge, nous les femmes on peut faire au moins trois choses en même temps et cela ne nous empêche pas de le faire bien !"

"Par exemple?" répliqua Serge curieux et dont l'équation venait de glisser dans la corbeille numérique.

"Eh bien moi, si tu veux je peux résoudre la plus complexe des équations, danser comme une abeille gorgée de sucre, aller chercher l'enfant que l'on a pas ensemble, machouiller une vieille rancune et pourquoi pas te frôler juste !"

"Ah oui quand même !" fit Serge.

" Eh encore ! Quand je suis en grande forme, disant cela tout en chantant du ventre, je peux accrocher un cadre avec son oeuvre d'art le baiser de Klimt sur le mur de l'appartement"

"Ca fait beacoup!" coupa Tatia "tu peux t'occuper de moi maintenant"

"Bien sur ma chérie répondit- elle "tu n'es plus fatiguée, ton roman est terminé"

" Non rétorqua Tatia , mais ..." 

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