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lettresdumonde
27 février 2018

Ma coloc va toute nue (50)

Le portrait de Julia Lazarilla

 Julia Lazarilla, madame le maire du petit village sur la Seille mesurait 1,75 mais avec talon. Elle avait les cheveux noirs corbeau de Perry, la chanteuse. Elle avait fréquenté le 30 de la rue saint Guillaume durant une année mais elle avait préféré à l’époque le café de Flore à Saint germain-des-prés même si les Apollinaire, les Soupeau, les Breton, les Aragon n’y passaient plus.

   Dès ses vingt ans Julia avait comme Marlène Dioras, par la beauté et la profondeur de ses yeux noirs, la puissance infaillible de son cerveau préfrontal qui carburait aux algorithmes de très haut niveau et à l'excellente anticipation, attirait toutes les filles et tous les garçons, étudiants en Sciences Politiques. Elle, c’était les peaux qu’elle adorait, toutes les peaux qu’elles soient brunes, blanches ou rouge à l’occasion, il fallait qu’elle les embrasse, qu’elle les goute, qu'elle les savoure, qu’elle les lèche enfin bref qu’elles passent d’une façon ou d’une autre par le duvet blond de la sienne. Les dermes, hypodermes, endodermes, voire echino n’avaient aucun secret pour elle, Julia avait révé  un jour de devenir plasticiennne des peaux, les dépots de gras mal placés auraient fait long feu !

En ce temps-là, Sciences Po aussi apprenait à monter au ciel, même si bien sûr, ça n’était pas Toulouse et Marlène de l’Enac avait de l’avance sur elle quand Blagnac, avec tous ses avions qui montaient haut, était son quotidien. Julia Lazarilla avait la classe de Charlotte Rampling dans « les damnés » de Visconti, ses jambes n’enviaient rien à celle de Marlène, le galbe était parfait, ne réclamant rien d’autre que l’on s‘attarde et Marlène la connaisseuse s’y attardait volontiers. Elle prenait d’abord son pied menu dessiné par un Picasso inspiré,fin et charmant dans le creux de ses lèvres en I de Rimbaud. Elle passait en revue chacun des doigts expressifs et hypnotiseurs dont les ongles étaient peints en violet clair. Julia adorait malgré la chatouille cavaleuse, les frottements légers et répétés sur les dents blanches de Marlène. Marlène montait ensuite sur les mollets dodus de la madone cardinale, comparables à ceux du top model Miranda kerr à Sydney. Les deux amies et collègues s’aimaient depuis quatre ans,s'aimaient comme des foudres attirées dans le même aimant mais la Liberté était la règle malgré tout ; elles étaient ouvertes et ouvertes,et ouverte encore et monter au septième ciel, voire au huitième, était sans délit. Maintenant elles buvaient un smoothie onctueux comme du lait d’ânesse, fruité, trés bon au goût. Julia Lazarilla était une touche à tout, les voyages de noces pourraient attendre. Sa langue rose de chatte tigrée et  fouineuse, après les mollets ronds s’attaquait à la foufounette chocolatine de Marlène, cuite à point par maitresse Nature dans tous son art, elle se sentait libre sur ce  joli défouloir après sa longue journée de travail.

L’entretien avec Monsieur Tarn avait été pénible et il ne fallait pas s’attarder sur ce sale type, un vrai connard à tête d’amibe et QI de méduse, weinsteinien à vomir !

Julia cheminait en prenant tout son temps sur les beautés de Marlène, la foufoune était intéressante : l’ensemble des plis rebondis et des secrets dissimulés, mieux qu’à Lourdes ou à Lisieux, produisait chez Julia un rajeunissent à leurs contacts, les lèvres étaient épaisses et coller des baisers fougueux ou lents dans cet espace ventru masqué par quelque pilosité disciplinée, n’allait pas dans le sens d’un désenflement rapide. Les prairies s’inondaient de toute part, le soleil n’était pas timide et Julia comme un vent solaire à photons bombardiers dénichait les plus belles intrusions, les recoins sensibles, les érections délicates."Que du bonheur" disait-elle en chantant la marseillaise

 Julia avait installé un diamant pur et précieux taillé dans l’éclat délicat et incrusté dans son nombril de naissance profond. Julia avait le sourire de Lady Diana Frances Spencer quand Marlène poussait ses petits hourras vifs de roitelet couinant. Tout était bien en ce tableau et il ne suffisait pas d’être un Courbet pour apprécier les origines du monde mises en contact et développant des incendies à flammes brulantes de rechaud. Pour la promenade linguale non furtive par monts et vaux gracieux qu’elle parcourait indéfiniment, son corps de mannequin australien, s’électrisait. C’était comme des coups de jus à voltage sérieux, de quasi épileptiques secousses qui se déchainaient partout. Nos deux Beautés se concurrençaient pour rejoindre joyeuses les plus beaux pics d’Aneto.

100_0287 (2)

En effet maintenant la langue de Cervantès était de sortie et les dulcinées s’écarquillaient les yeux en ces moments grandioses. La poitrine de Julia narguait le brun sur ses aréoles à tétines dressés : ses seins frisaient ceux de Sophie Marceau dans ses grandes heures adolescentes , purs sémaphores pour marins perdus en mer, splendeurs  divines pyrénéennes, volume excellent à mouler dans une farine Nougarienne, génies apparents du premier plaisir féminin, parfait pour tout dire !

Pour la texture, c’était l’abricot orangé et caresser longuement procurait, à tous les coups, les joies soyeuses de l’ épiglotte .

 

 

 

                 spacemat huile (30X30) 

 

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