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lettresdumonde
22 février 2018

Ma coloc va toute nue (49)

Le portrait de Marlène Dioras.

Marlène Dioras, la maire adjointe du petit village mesurait 1, 76 m sans talon. Elle avait les cheveux blonds d’Audrey Hepburn dans « diamants sur canapé ». Elle avait fait l’ENAC et l’école civile d’aviation lui avait appris comment monter au ciel, en vrai. Bien sûr, à l’école de Toulouse on apprenait aussi la sexualité, Marlène avait des jambes qui n’en finissaient pas. Toutes ses amies et tous ces amis étaient montés dessus pendant 4 ans ; c’était une école ouverte, et monter au firmament, avec ou sans ailes, c’était un voyage ordinaire.

 Sa collègue, la mairesse Julie Lazarilla au départ frileux, en réalité, aimait beaucoup ses jambes qu’elle voulait escalader par tous les temps et jusqu’au sommet. Pour l’heure, la complicité s’était construite, elle essayait avec sa langue fouilleuse fureteuse de cheminer par toutes les contrées inondées de soleil de Marlène qui poussait de petits cris vifs d’oiseaux sous le soc chaud gracieux qui parcourait son corps de poupée sud-américaine. C’était des soubresauts qui se produisaient partout et c’était assez fort joli à voir toutes ces beautés essentielles latines que les rétines ne se lassaient pas de scruter – excitant l’occipitale chambre à films , en particulier ses seins étaient de pures splendeurs allégoriques, le volume était parfait et symbole de la féminité incarnée, mieux que la Casta. Pour la couleur, c’était du rose pale et n’importe quelle main, normalement constituée, aurait chanté de caresser infiniment ces belles et fières montagnes. En haut des monts fuji sans neige, se dressaient les pointes, bien au-delà des cinq millimètres habituels, quand on les titillait. Marlène adorait quand on les touchait gentiment et il ne manquait jamais de se produire en contre bas et au milieu de ses hanches des rosées perlées de larmes sucrées à ravir au-delà du raisonnable sans parapluie.

 C’était toujours pareille, à 19 heures, 19 heures 30 au sortir du bureau de l’hôtel de ville, Marlène avait toujours envie, bien que la plupart du temps, dans la journée, il ne se passait pas 40 minutes discrêtes sans que les corps ne soient mis à contribution et à aiguiser leurs dieux qui étaient affamés. Même au beau milieu d’un contrat important à relire ou d’une signature à apposer au bas d’un parchemin ou d’une photocopie à faire sur la vielle rikoh, le désir montait comme une vague spécial surfer, souvent sans prévenir, se limitant parfois à une petite léchouille sur une partie sensible et érogène à loisir ou demandant souvent un bureau libre en urgence, quitte à virer un ou une secrétaire pour pratiquer le travail du plaisir qui ne savait attendre, l’impatient. Les secrétaires de tout profil, la plupart du temps avec ou sans esthéticiennes, ongles roses et épilation, regardaient sans retenues et avec convoitise, par les petits trous de serrures où ils/ elles imaginaient aussi se faire tripoter par les cheffesses, la mangue avide. C’était le cas de Marysa Travin, une femme sans beauté mais aux lèvres pulpeuses de Dalle Béatrice, son idole au cinéma. La fièvre montait les escaliers de la mairie.

« Vas-y Marlène enfin, entendez-on, je n’ai pas beaucoup de temps, je dois rencontrer Monsieur Tarn , patron de la FFB à 19 heures 45 »

Marlène y allait de tout son cœur (tandis que Marysa l’encourageait à voix basse derrière la porte), de tout ce qu’elle pouvait, et elle pouvait énormément, ne lésinant pas sur le consensus et les feux d ‘artifice multicolores finaux. Elle plaçait son propre corps sublime dans les bons endroits, qui s’imbriquaient, elles se faisaient du bon plaisir en s’éclaboussant partout.

« Voilà, ça c’est bien, faisait Julie, profond, ma fille, profond, au boulot »

Le téléphone sonnait … C’était Sylvie Sylt qui appelait. Elle avait oublié, après la cérémonie du pacs, la couleur de la petite culotte à dentelle noires de la maire qui lui avait dévoré l’avant-veille, la guimauve enchantée.

« Je suis occupé » faisait la maire qui s’amusait à travailler le clitoris - qui atteignait maintenant la longueur d’un col de cygne- incandescent de Marlène qui pleurait de joie et grossissait à vue d’œil comme en grossesse à faire pâlir un jeune pénis adolescent et mal nourri !

« Pardon ? » faisait Sylvie au bout du fil, nue comme d’ordinaire,  un ver gracieux. »

« Ce n’est rien » dit la maire « c’est Marlène qui jouit ».

En effet Marlène Dioras orgasmait comme jamais, déchainée dans ses mouvements sexuels, une barre de rideau ainsi que le jeune Macron en son cadre débile étaient tombés, de bas en haut à se faire suer la peau. Sa peau était douce au demeurant comme une pêche de Jaen. La totalité de son corporelle señorita moussait sous le soleil andalou. Ses seins volumineux brunissaient olive, bruissaient d’amour quand Julie Lazarilla posait ses lèvres au carrefour de ces jolis fruits gras et talentueux.

« Doucement, tu fais mal » faisait Marlène qui pleurait de bonheur visqueux.

Pour tout vous dire, lecteurs choux, Marlène Dioras aimait faire l’amour… La phobie administrative par insuffisance de complaisance sexuelle et de contacts charnels, n’était pas son lot. L’absentéisme en sa territoriale fonction n’était pas son fort car les deux plus jolis seins du service, ceux de sa supérieure, la belle Julie, réclamaient toujours un travail à plein temps , un tripotage armé– et finalement étaient presque les siens propre - qu’elle pratiquait sans arrière-pensées, sans fatigue et avec la seule envie de recommencer, à peine lumières éteintes… 

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