Ma coloc va toute nue (43)
Pause poétique et poésie osée
Aux colocs adorées
Jambes
Les fleurs ancrées dans la tête
Aspirées au buvard de ces corps
Les dessins aux couleurs de roses
Cueillies entre paume et doigts.
En haut de ces vertiges hallucinants
Se montrait les coucous rubescents
Des organes majeures héliotropes
Et lesa trompes de ses lys callyope.
Ses merveilles jouaient calligraphie
Adorable la sphère de la géométrie
Appelant les milles lèvres dévoreuses
ruées sur la peau des beaux oeuvres.
Et les doigts se promenaient solitaires
Sur les chemins des douceurs insulaires
Aller et venir au gré des grains heureux
Soulevant l'abondance des raisons moelleux.
Dieu que les compas étaint beaux
Les angles obtus qui défient tout Bottéro
Aux endroits où se jouent les ronds dos
Les notes transportant les sambas.
Paul Dardé , sculpture "femme pâmée"
Comment dire la foudre des cerveaux
Quand le désir rencontre les cerceaux
Être un autre qui flambe aux myrtilles gâteau
De ses feux phares aux prunelles en biseau.
C'est la chair rose prisée
Par tous ces ventres gourmets
Qui happent entre leurs dents la Beauté
Et le charme des dentélles envolées.
C'est les pieds si bien dessinés
Aux ongles sanglantss de baisers
Au pinceau des coeurs sacrifiés
Le talent de ces talons adorés.
Ells osent sur leurs pieds de lumière
Installer la Rondeur
Et les fentes de la vie emettent le sourire
Quand les yeux pleurent au jouïr.