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lettresdumonde
19 novembre 2017

Derrière les choses

   Derrière les choses et avec l'admirable curiosité de Françoise Héritier - sa merveilleuse voix qui ne nous lâchait pas- il y a  la balance differentielle , l'art de perdre, les lettres d'amour de Rolin à Sollers et de Solers à Rollin , il y a derrière les mots, dans le même espace-temps d'une journée incommmensurable, caché dans les limaçons du Grand Desir, qu'il soit d'Afrique ou des horribles forteresses européenes, la grosse inquiètude humaine, les climats qui basculent, les animaux animaux de Wolf en équilibre sur le fil des impossibles, les musées départementaux Matisse au Cateau, les répétitions les lourdeurs, les absences de respect,les grosses soif des Nesbo, nos vampires qui laissent de grandes traces dans le catalogue des douleurs, la sureté de l'Etat qui anesthésie la Liberté, la Communauté Urbaine de Lyon (CUL) qui laisse mourir des enfants dans la rue  sous le Grand Regard du vieillard Colombin,les tourbillons des mémoires qui flanchent dans nos barettes extériosées, les robots qui font des roulades arrières, bien mieux que nous même dans nos plumards d'enfants d'autrefois , au chevet des révolutions fictionnelles à la Bovary, des anges Gabriel qui parle à n'importe qui, des  Herbin et son Napoléon géometrique, des éthiopathes nerveux, l' Important, Maggie Cheung, les trois nymphes de Mayol au jardin des tuileries, la symhonie et la musique du hasard de Douglas en Auster, et le juge Van Ruynbeck qui ne se prononce pas jusqu'à plus amples informations, et l'obtimiste qui persévère en fermée dans sa Serre naïve, la Violence qui ne fût jamais tant en eau si basse et la moustache de médiapart qui frotte dans la roue de Charlie et le sanguin qui veut faire rendre gorge à la sauce djihadiste , il y a cette espèce de panne qui va pomper dans le passé de vieillles histoires qui ne devraient plus avoir cours aujourd'hui mais qui pourtant se mélangent et rescussitent et se recyclent dans des démocraties inutiles comme le seigneur au chapitre 3 de l' Ecclesisate : " J'ai dit en mon coeur au sujet du fils de l' homme, que Dieu les éprouverait, et qu'eux même verraient qu'ils ne sont que des bêtes ca le sort des fils de l' homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt ainsi meurt l'autre, ils ont tous un même souffle et la supériorité de l' homme sur la bête est nulle; car tout est vanité. Tout va dans le même lieu. Tout a été fait de la pousière et tout retourne à la poussière". C'est comme ça cher lecteur ! vous aurez voir et lire encore,  les choses ne se passeront pas autrement. Vous aurez augmenté l'immense sac de la curiosité, gonflé vos hipocampes et vos frontaux à vous en faire péter la glotte, construit de merveilleux Phoenix derrière les cendres, tirés les rideaux, le fameux Jean Bart ...

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