La bonne étoile
Les yeux des Autres multiples qui à travers pourrez vous dire la bonne étoile
Quand les nuits noires dans le silence des avenues nocturnes et tranquilles
Souillent les trottoirs mouillés du destin et qui s'en vont rejoindre la course des fleuves ?
Nous embrassions les rêves les plus incertains dans les ruelles de ces nuits obscures
Qui pourra dire la lassitude écartelée dans les profondeurs des puits seuls et sans eau ?
L'ignominieuse façon de perturber le temps et la force duveteuse de son wagon étincelant !
Je partirais dans l'aube abandonnant aux chiens féroces les promenades amoureuses
Où l' héliotrope pensée se risquera dans des combinaisons étranges et parfumées.
Il restera sur terre les fougères de nos anciens souvenirs écartelés dans le bronze nouveau
Il restera dans la lumière des siècles révolus les décombres de l'ombre et de ses billevesées !
Mais nous reviendrons pénétrant solitaire dans vos langages éparpillés des milles tours
Nous referons mordu du désir de la grandeur le monde dans la chaleur de l' espace-temps
à attendre impatient les longs doigts munis de leurs beaux ongles pénétrateurs de nos chairs.
Nous recommencerons avec la certitude des couches apprises et vécues de la mémoire
Les petites histoires souvent les plus belles avec la pince radieuse de leurs seins décolletés,
Nous tournerons sept fois nos langues de Babel dans nos sexes religieux et béats d'admiration
Et nous découvrirons nos cadavres chers dans le temps qui nous engloutira à chaque instant.
Alors nous serons sur la montagne installés et en cravate dans le costume d'un nuage au delà
à pleurer comme un enfant dans l'aube odorante, voyageurs adorant les tresses de la frivolité .