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lettresdumonde
22 octobre 2017

Jean François Millet

   Un Instant infini de pur bonheur, à cette exposition du palais des beaux arts de Lille, en ce samedi venteux où les nuages jouent à cache cache avec le soleil, comme dans ce printemps de Millet, au ciel éclairé d'un arc multicolore.

IMG_20171021_151834 

Millet (1817-1875), le génie, a saisi la vie dans toute sa réalité intemporelle, la couleur, le dessin, la composition. Le même ciel étoilé, un peu plus noir et moins pollué qu'aujourd'hui et qu'on regarde comme si c'était aujourd'hui. Millet n'a pas de date et renvoie la photo à l'industrie qui passe et passera si l' Homme doit vivre. Chez Millet, il y a la tragédie humaine, les grimaces  et l'enfant bercé aprés la becquée, la douceur et la douleur, le règne animal Del Amo et le cochon qui va mourir égorgé comme dans un sacrifice sacré, non , il ne veut pas !. Tout est vrai, penché épuisé sur la houe du travail. La couleur, la couleur, la couleur, le dessin tout est parfait ! Même l'Angélus pourrait être l'arrêt dans le silence recueilli d'une nouvelle barbarie.Chez Millet, pas d'iris, mais de simples marguerites, fleurs qui n'ont rien à envier à celle d'un Vangogh. Millet saisit, courez-y vite !  

 

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